La région toujours reconnue pour ses tables
Lundi, le Gault&Millau 2023 révélait les meilleures tables de Suisse. Le district de Morges en compte onze.
C’est un rituel devenu tradition pour tous les fins gourmets lorsque l’année arrive à son terme. C’est en effet à cette période de l’année que le très reconnu guide culinaire Gault&Millau annonce son palmarès gustatif. Au menu de la région cette année, pas de nouvel arrivant, mais la confirmation de plusieurs enseignes, parfois habituées de longue date. La liste reste donc relativement semblable à l’exception évidente du retrait de l’Ermitage des Ravets dont la note presque parfaite de 19/20 aura perduré 29 années.
Si on observe cette liste d’un peu plus près, on note trois restaurants possédant une toque (ndlr: les notes entre 11 et 12,5): L’Accent Restaurant de Buchillon, le Café du Tilleul à Senarclens et le Tawan Thai à Cossonay. Salués tour à tour pour leur «simplicité», «cuisine généreuse» et comme «référence en matière de gastronomie thaïlandaise», les trois enseignes ont obtenu un 12/20.
Une toque de plus est offerte à l’Auberge de Mollens et au Restaurant du Club nautique de Morges, tous deux remportant une note de 13/20. Le Restaurant du Chasseur, à Allaman, Au Vieux Navire de Buchillon et le Café du Mont-Blanc de Lonay obtiennent tous un 14/20.
Podium varié
Sur le podium des mieux notés de la région morgienne, on retrouve deux établissements avec trois toques. Il s’agit de l’Auberge de la Croix d’Or à Yens (15/20) dont les plats «inventifs, rigoureux et d’une grande régularité» du chef Olivier Hiernard continuent à convaincre le jury du guide gastronomique.
En deuxième position, le Njørden d’Aubonne continue à faire parler de lui. Avec un point de plus que l’an dernier – seul restaurant local à voir sa notation bouger –, pour monter son total à 16/20, le chef Philippe Deslarzes a en plus décroché le titre de promu romand de l’année.
Et sur la plus haute marche, on retrouve désormais le restaurant Fleur de Sel à Cossonay. Avec ses quatre toques (sur cinq maximum) et son 17/20, le chef Romain Dercile semble s’imposer comme le digne héritier de Carlo Crisci – qui veille toujours sur l’enseigne –. Le guide salue «une cuisine raffinée où les sauces savamment travaillées accompagnent idéalement ses plats parfois un peu trop sages».
Ces onze établissements comptent parmi les 867 du pays. À noter encore que le titre de cuisinier suisse de l’année revient à un Vaudois, Benoît Carcenat, à La Table du Valrose, à Rougemont.
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