Le JDM à Paris, jour 10: Paris est magique!
Durant dix jours, le Journal de Morges s’exporte à Paris pour vous faire vivre les Jeux olympiques autrement. Ce samedi, il est temps de plier bagage et de rentrer.
Et voilà. Dix jours que je suis à Paris, dix jours qui me semblent avoir commencé hier mais avoir duré 3 semaines. C’était très intense, mais c’était tellement incroyable.
La ville déserte à mon arrivée, barricadée pour la cérémonie d’ouverture s’est transformée en véritable capitale du sport. On taquine nos voisins parce qu’ils sont arrogants et chauvins, mais je pense que ce chauvinisme est pour beaucoup dans l’exploit qu’ils ont réalisé d’organiser ces Jeux au coeur de la capitale. Car il faut croire en soi pour réussir à monter un tel événement.
Alors certes, ce n’était que mes premiers Jeux (baptisés à l’eau lors de la cérémonie d’ouverture), je n’ai donc pas tellement de points de comparaison, mais en discutant avec des gens bien plus « capés » que moi, ils sont tous d’accord: cette édition 2024 est extra ordinaire.
J’ai reçu beaucoup de messages me demandant: « alors? C’est comment? » Et bien je peux le dire: c’est parfait, ou pas loin. Mais la ville est magnifique, propre, les gens sont sympas, toujours prêts à vous aider, on se sent en sécurité à tout instant, même en rentrant seule et tard… alors certes ont croise des dizaines de policiers et militaires, mais on finit par s’y faire.
Quand à définir ce que je garderai de ce séjour, c’est trop dur de faire un choix. De la maison suisse, dans son écrin absolument exceptionnel dans les jardins de l’ambassade, en passant par les sites de compétitions justes incroyables (ce terrain de beach-volley au pied de la Tour Eiffel, la piste d’escrime au coeur du Grand Palais ou le pas de tir à l’arc sur le perron des Invalides), sans oublier cette flamme olympique majestueuse et innovante dans les Jardins des Tuileries…
Les rencontres aussi resteront. La visite de Bercy avec Stéphane Détraz, en charge du bon déroulement des épreuves de gymnastique ou les retrouvailles avec les cyclistes de Romanel-sur-Morges, sans parler de toutes les rencontres plus courtes, comme cette bénévole venue de Belgique exprès pour « faire partie de la grande famille des Jeux » ou cette responsable de la sécurité en train de cuire sous le soleil, mais avec le sourire… Je n’oublierai rien.
Et puis bien-sûr, il y a les grands moments de sport. Que ce soit la qualification en finale de Raphaël Ahumada, la rencontre avec tous ses supporters et même la déception de la finale, chaque instant était intense et restera gravé dans ma mémoire.
Et que dire de cette dernière journée, tellement riche en rebondissements, tout ça pour se terminer en apothéose avec la première médaille du district, celle de bronze décrochée par Zoé Claessens en BMX…
Ces instants cumulés ont fait de ces Jeux une expérience inoubliable. Pour moi évidemment, mais je pense aussi pour tous ceux qui y ont pris part d’une manière ou d’une autre. Et ce qui est dingue quand on y pense, c’est de se dire que, pendant quinze jours, le monde vit pratiquement à l’unisson, au rythme du sport. Dans une ville, dans un quartier, on réunit des milliers de personnes issues de milieux, de culture, de pays, de religions différentes et pourtant, ils vivent en harmonie.
Faut-il vraiment attendre quatre ans pour vivre à chaque fois seulement deux semaines de ces instants? Je ne pense pas… et si Paris a ouvert ses Jeux en se déclarant ville de l’amour, je peux attester qu’en effet, dans cette ville, durant mes dix jours, j’ai vu de l’amour. De l’amour du sport, de l’amour des gens et du partage… en bref, c’était un séjour un peu suspendu que je me verrais bien recommencer demain!
La semaine en chiffres
Il était une fois, un 04 août...
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