Les comptes virent au noir foncé | Journal de Morges
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Les comptes virent au noir foncé

Les comptes virent au noir foncé

David Guarna (à g.), municipal en charges des finances, en compagnie du chef de service Cyril Horisberger. Photo: Schwarb

La Ville de Morges a présenté un excédent de 3,2 millions de francs alors qu’un déficit de 9,8 millions était prévu.

C’est un excédent de 3,2 millions de francs qu’a annoncé David Guarna, municipal en charge des finances, lors de la présentation des comptes de la Ville de Morges. Un résultat étonnant compte tenu du budget qui tablait sur un déficit de 9,8 millions.

Cette amélioration est due à plusieurs facteurs, mais surtout au décompte final de la péréquation 2021 ainsi qu’à une rentrée fiscale bien supérieure – un peu plus de 5 millions – à ce qui était envisagé du côté des personnes morales. «Ceci est surtout dû à une entreprise en particulier», a insisté David Guarna sans toutefois préciser laquelle, secret fiscal oblige. Au total, les revenus d’impôts communaux ont été plus élevés que prévu de 3,7 millions.

Les investissements se sont montés à 24,1 millions de francs, un niveau historiquement haut. Les principaux projets financés sont le développement du site de Beausobre pour 11 millions, le début de la rénovation de l’École de Chanel (3,7 mios) et les aménagements des espaces publics de Morges Gare-Sud (2,8 mios).

Enfance chôyée

La Ville a également amélioré ses capacités d’accueil d’enfants. En 2022, elle a créé 24 places pour l’accueil parascolaire et 20 de plus dans ses restaurants afin de répondre à la demande.

Les emprunts auprès des instituts financiers ont augmenté légèrement, passant de 74,3 à 75 millions de francs, pour un intérêt moyen de 0,5 %, lequel va logiquement progresser en 2023 compte tenu du marché.

Alors que le budget 2023 table sur un déficit de 10,3 millions, la Municipalité n’a pas l’intention de fanfaronner. «Nous nous réjouissons évidemment de cet excédent, mais il est surtout dû à des éléments inattendus. Une forme de prudence s’impose», a tenu à préciser la syndique Mélanie Wyss.

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