Coquette/Crique et le journaliste équilibriste | Journal de Morges
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Coquette/Crique et le journaliste équilibriste

Coquette/Crique et le journaliste équilibriste

A la suite des nombreux articles concernant l’affaire de la buvette éphémère, notre rédacteur en chef Cédric Jotterand répond à certains lecteurs estimant que le journal penche pour le camp des perdants de l’appel à concours. Il invite chacun à lire les articles plutôt que les titres, en précisant que le Journal de Morges a accordé une large place au projet gagnant, ce qu’il est facile de vérifier en parcourant les pages des dernières semaines.

L’affaire de la buvette éphémère, et l’émotion sans précédent qu’elle suscite de mémoire de « localier », est un exercice intéressant mais périlleux pour notre rédaction. Depuis le début de ce qu’il faut bien appeler le « buvettegate », nous recevons à la fois des félicitations pour notre traitement objectif – ce qui n’est pas si courant – que des critiques pour le manque d’objectivité de notre traitement, ce qui n’est pas si courant non plus.

Il serait facile de balayer le tout du revers de la main et de dire que nous sommes les champions de l’information, mais il est important d’entendre ces remarques et plus encore de les comprendre.

Depuis le premier jour, nous savons que la décision ferait du bruit et tous nos journalistes ont fait plus qu’attention à leur écrits, à la proportions de ceux-ci ou à la place donnée aux différentes informations qui arrivent parfois heure par heure.

Voici ci-dessous notre appréciation en cinq points des critiques ou questions qui sont remontées jusqu’à nous. A vous de réagir si vous le souhaitez à l’adresse courrier@journaldemorges.ch

La position du JDM en cinq points

1

Quelle est la ligne du Journal de Morges dans ce dossier?

Elle ne varie pas des autres sujets.

Dans son traitement factuel, c'est à dire les articles réalisés par les journalistes, le JDM essaie simplement d'expliquer ce qui se passe dans la région.

Lors de l'annonce du lauréat, nous avons commencé par rencontrer les gagnants, qui ont eu droit au sujet principal de notre page 3, la Coquette ayant un espace plus restreint pour réagir, la syndique étant elle questionnée sur les raisons du choix municipal. Ainsi, il est faux de dire que le journal roulerait pour le projet perdant, même si certains titres et commentaires sur les réseaux sociaux peuvent faussement donner cette impression.

Reste alors l'éditorial, un espace où son auteur s'engage plus clairement sur une information ou une autre. Le rédacteur en chef écrit que "Lorsqu'on accepte de participer à un appel d’offres, on prend
forcément le risque de perdre", mais il évoque l'incompréhension des barèmes qui ont permis de faire de La Crique le projet gagnant - information qu'on ne connaît toujours pas un mois plus tard -, le communiqué de presse étant lacunaire.

A aucun moment, le journal ne défend l'un ou l'autre projet. En revanche, la semaine suivante, il estime que le fait d'avoir deux buvettes ou pour le moins de mettre "tout le monde autour d'une table" seraient deux idées judicieuses, s'adressant encore une fois à l'Exécutif.
2

Le Journal "trie"-t-il les courriers de lecteurs?

Non.

Il est cependant exact que lors de la première parution, tous les courriers étaient favorables à La Coquette. Nous n'avons en fait reçu jusqu'ici que deux courriers qui estiment que les anciens titulaires de la Place Louis-Soutter sont "en gros" de mauvais perdants et qui soutiennent la procédure ainsi que la décision municipale.

Nous avons même recalé des courriers en faveur de La Coquette car ils provenaient de lecteurs déjà publiés.

Il est à noter enfin que notre chroniqueur Blaise Hofmann, membre très actif de La Coquette, a renoncé à sa chronique de février, afin d'éviter tout conflit d'intérêts envers le JDM.
3

Comment le JDM reçoit les critiques ou les félicitations?

Vous n'hésitez pas à appeler, à envoyer des mails ou à commenter certaines appréciations sur les réseaux sociaux.

Jusqu'ici, à chaque fois que nous avons été "suspectés" d'être partisans de La Coquette, nous avons contacté les personnes en question, dont la plupart n'avaient pas lu le contenu des articles.

Après nos explications, manifestement convaincantes, certaines personnes ont retiré leurs publications.

Il semble que la photo choisie puisse parfois influencer les avis ce que nous comprenons et expliquons volontiers.
4

Finalement, que pense le JDM de cette affaire en deux phrases?

Le Journal de Morges pense que l'appel à projets était annoncé par l'ancienne municipalité - une info révélée par le Journal de Morges en son temps - et il respecte le résultat, qu'importe le gagnant. La seule chose qu'il ne comprend pas et qui appelle des explications selon lui et de connaître les éléments qui ont permis à La Crique de remporter ce concours, ceux avancés jusqu'ici ne permettant pas de saisir sur quelle base la différence a été faite.
5

Le JDM couvrira-t-il les activités de La Crique comme il le faisait avec La Coquette?

Absolument! Cela étant, les activités de La Coquette faisaient globalement l'objet d'un article pour annoncer le début de saison, un ou deux autres en cours, parfois encore un selon le programme du Livre sur les Quais et un dernier en forme de bilan.

La Coquette ne faisait pas l'objet d'une couverture intensive de notre part et comme nous le faisons avec toutes les associations, nous essayons d'appliquer la meilleure couverture possible avec notre équipe de 5 journalistes qui ne peut être partout à la fois.

Au-delà de cette affaire, notre but est de pouvoir se balader dans les communes du district en pouvant saluer tout le monde et discuter de manière constructive avec chacun de tous les sujets.

Le dialogue comme règle

Le dossier de la buvette éphémère risque de durer encore de longues semaines et le Journal de Morges va poursuivre sa mission d’information et pas de propagande, ce qui a pu être le cas de certains reportages ou prises de positions de certains confrères qui n’ont pas, par exemple, interrogé les promoteurs de La Crique, ce que notre rédaction a toujours fait jusqu’ici.

Au surplus, notre courrier de lecteurs est ouvert à tous, à condition de rester sous la barre des 1800 signes et de respecter les règles du fair-play.

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