La voie verte va droit dans le mur à Morges
La majorité de la commission du Conseil communal propose de refuser un crédit pour financer l’étude de ce tronçon dédié aux cyclistes et piétons.
La voie verte pourrait se retrouver dans une impasse à Morges. La majorité de la commission du Conseil communal propose de refuser un crédit de 600 000 francs devant notamment permettre l’étude de ce tronçon dédié à la mobilité douce.
«Après avoir visité une voie verte et des pistes cyclables à Genève, Morges et Saint-Sulpice, discuté avec des cyclistes pendulaires et sportifs, des personnes à mobilité réduite et de nombreux promeneurs, nous arrivons à la conclusion que la réalisation de ce projet sur les quais de Morges serait très problématique», écrivent quatre des sept commissaires.
Ces derniers craignent que cette «zone de détente et de promenade» se transforme en «une autoroute pour vélos rapides». Ils estiment également que «les piétons, largement majoritaires, ne voudront pas, comme le prévoit le projet, se serrer sur une piste étroite de terre et de gravier, qui avec le temps et la pluie deviendra vite boueuse», ajoutant que ce «type de revêtement n’est pas adapté pour les personnes âgées ou à mobilité réduite». Ils concluent qu’en «période d’urgence climatique, de crise énergétique et alors que la ville est déjà lourdement endettée et peine à assumer l’entretien de son patrimoine, il semble plus urgent de se concentrer sur des investissements indispensables».
La minorité de la commission émet aussi quelques réserves, mais propose d’accepter le préavis. Verdict lors de la séance du Conseil, mercredi prochain.
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