Un Echichanais au Lausanne-Sport | Journal de Morges
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Un Echichanais au Lausanne-Sport

Un Echichanais au Lausanne-Sport

Les Morgiens de la Coupe I Melvin Mastil (ex-Echichens)

Encore au FC Echichens il y a un an et demi, le jeune portier Melvin Mastil a été engagé comme troisième gardien au FC Lausanne Sport.

Il en rêvait, c’est désormais chose faite! Passé par le FC Echichens et formé à Foot Région Morges, le gardien Melvin Mastil rejoint le cadre de la première équipe du FC Lausanne Sport jusqu’à la fin de la saison. Avec deux gardiens blessés, le club s’est retrouvé cet hiver dans le besoin de trouver un troisième gardien. Il s’est tourné vers le FC Echallens et Melvin Mastil, bien connu de Team Vaud pour y être passé.

La concrétisation d’un rêve pour le gamin du coin, et l’occasion pour le Journal de Morges de ressortir l’interview réalisée l’été 2019, lorsque l’Echichanais quittait les bleu et blanc pour rejoindre Azzurri Lausanne avec, déjà, des rêves plein la tête.

Âgé de 19 ans, l’Echichanais a quitté le club du village pour rejoindre Azzurri en 1re ligue. Une étape qui pourrait le voir signer un contrat professionnel au LS par la suite.

– Comment vous êtes-vous retrouvé au but ?

– J’ai fait mes premiers pas dans le foot à l’âge de six ans à Echichens. Au début, je préférais jouer en attaque. Puis, lors d’un tournoi en salle en juniors D, on n’avait plus de gardien et le coach m’a proposé d’essayer. J’étais un peu plus grand que la moyenne, c’était donc l’idéal pour les cages. Ce jour-là, on a remporté le tournoi et ça m’a vraiment plu de défendre les goals. Dès lors, je suis officiellement devenu gardien.

– A-t-il été difficile d’apprendre ce rôle après plusieurs années comme joueur de champ ?

– C’est vrai qu’il a fallu retravailler toutes les bases alors que j’étais déjà âgé de onze ans. Toutefois, j’ai eu la chance de les acquérir assez vite. Je pense que ma motivation a été déterminante. Si j’écoute ce que disent mes anciens entraîneurs ou mes parents, j’ai été assez bon dans le domaine dès le début. Ces encouragements ont sûrement joué un rôle dans ma progression, car j’ai pu prendre confiance en moi et en mes capacités.

 

– Comment vous êtes-vous retrouvé à Azzurri ?

– À la fin des B inter, j’avais le choix entre aller en A ou en actif. J’ai préféré tenter ma chance chez les adultes au FC Echichens. On m’a tout de suite fait confiance et j’ai directement rejoint la première équipe. C’est en disputant un match avec eux que Lausanne-Sport m’a repéré. Ils m’ont proposé six mois de test, pour potentiellement jouer avec les M21. Au terme de l’essai, on a décidé de refaire un test sur l’année à venir. À la fin de celle-ci et si tout se passe bien, je pourrais éventuellement décrocher un contrat pro avec la première équipe du Lausanne-Sport. Pour cela, ils m’ont invité à grimper d’une ligue afin de prendre de l’expérience et m’affirmer. Au même moment, Azzurri leur a demandé un gardien. C’était une bonne opportunité pour moi et c’est ce qui m’a mené là-bas.

– Ce changement de club a-t-il été difficile ?

– Le fait que je parte d’Echichens n’a pas été un problème pour eux. Ils étaient sincèrement contents que je rejoigne une formation d’un rang supérieur. C’est le saut entre les ligues qui a été le plus impressionnant. Lorsque l’on grimpe d’un échelon à ce niveau-là, c’est souvent un grand pas. Toutefois, j’ai vite pris mes marques et je pense que le club a maintenant confiance en moi. Je m’entraîne trois fois par semaine et dispute les rencontres avec Azzurri. J’ai également une session spécifique gardien hebdomadaire avec Lausanne-Sport. C’est leur manière de me garder à l’œil et de constater ma progression, en plus de venir voir mes matchs.

– Pour finir, quelles sont vos ambitions footballistiques ?

– En premier lieu d’atteindre celles d’Azzurri, qui sont le maintien et la première partie de tableau. À plus long terme, j’ai pour objectif de jouer le plus haut possible et de voir jusqu’où mes compétences peuvent me mener. Toutefois, j’essaie de garder les pieds sur terre et m’efforce de gérer mes études en parallèle (ndlr: Melvin est en troisième année de gymnase). Ces dernières garantissent un «avenir» certain qu’on ne retrouve pas dans le sport, où l’on n’est jamais à l’abri d’une blessure ou d’un coup du sort. Devenir footballeur professionnel est mon rêve d’enfant, mais il me faut un plan B si ça ne marche pas, pour que je puisse retomber sur mes pattes.

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