Touchés par les intempéries, les légumes suisses se font plus rares | Journal de Morges
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Touchés par les intempéries, les légumes suisses se font plus rares

Touchés par les intempéries, les légumes suisses se font plus rares

Les cultures, notamment de chou, de chou-fleur et de brocoli, ont les pieds dans l'eau et pourrissent. Tout comme certaines salades et courgettes. Photo: Pixabay

Les légumes suisses souffrent aussi des fortes intempéries s’abattant sur le pays depuis quatre semaines. Le marché n’est plus approvisionné qu’en partie et les importations doivent être augmentées, indique mercredi l’Union maraîchère suisse.

Les épisodes de pluies intensives et de grêle se succèdent en Suisse. Les sols sont détrempés et peinent à absorber l’eau, explique l’Union maraîchère suisse (UMS). Les cultures, notamment de chou, de chou-fleur et de brocoli, ont les pieds dans l’eau et pourrissent. Tout comme certaines salades et courgettes.

De grandes pertes sont également enregistrées dans la production de carottes et d’oignons de garde. Les cultures sous serre sont elles protégées de la pluie, mais elles manquent de lumière. Tomates, aubergines et concombres se développent plus lentement et les quantités récoltées sont plus faibles, poursuit-elle.

Hausse des prix attendue

Le Seeland est la région la plus touchée en raison des fortes chutes de grêle. Les pertes sont en revanche plus faibles en Suisse orientale. Mais tout le pays souffre du mauvais temps, insiste l’UMS. Résultat: les étals proposent moins de légumes indigènes. Les importations doivent être augmentées. Et les consommateurs pourraient devoir ouvrir leur porte-monnaie.

Les prix indicatifs négociés entre producteurs et acheteurs ont augmenté à cause de la raréfaction de la marchandise et de la hausse des coûts de production, pointe l’UMS. Les légumes devraient aussi devenir plus chers dans le commerce de détail.

La situation pourrait être amenée à durer, prévient l’Union maraîchère suisse. Les machines n’ont pas pu être utilisées pour les travaux d’entretien dans de nombreux champs. La protection phytosanitaire est ainsi limitée et la pression des ravageurs et des maladies risque d’augmenter. Les nouvelles plantations et les semis ne sont pas non plus possibles dans ces conditions.

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