Une heure de colle pour les activistes

Notre rédacteur en chef Cédric Jotterand revient cette semaine sur toutes ces activistes du climat qui se collent les mains ou aspergent des lieux avec de la peinture sans parvenir à faire passer leur message. Il faut que ça cesse!

Ça n’arrête plus! On peut les appeler les militants ou les extrémistes du climat, qu’importe, puisqu’on ne comprend plus leur combat. Le pire est que celui-ci n’est pas faux mais à force de confondre la forme et le fond, le message porté est devenu inaudible.

Ceux qui se collent les mains ou aspergent de peinture orange des lieux culturels, financiers ou sportifs ne font plus le buzz et devraient repenser leur façon de fonctionner, car plus personne ou presque n’y fait attention.

À l’exception peut-être des électeurs un peu volatiles qui s’étaient épris des Verts il y a quatre ans et qui s’en sont détournés lors des fédérales, lassés par cette façon d’alerter le public.

Aux élus fédéraux de prendre enfin leurs responsabilités sur les vrais problèmes du pays

Un «tapage» qui ne… colle pas avec la manière dont la Suisse s’attaque à ses problèmes, certes avec la lenteur qui est la sienne.

Mais il faut aussi que ces actions cessent, car il est à craindre qu’un de ces militants ne finisse par tomber sur quelqu’un de très énervé, avec des conséquences que l’on ose imaginer et qui ne feront vraiment rien avancer.

Mais détourner le regard ne suffit pas, sauf à le faire en direction des parlementaires fraîchement élus.

Lesquels seraient bien inspirés de mettre la seconde afin de préparer l’avenir et ainsi rendre caduques ces opérations coup de poing qui déplorent et dénoncent une trop grande forme d’inaction.