Ça ira mieux demain... Soudain, le bonheur figé pour l’éternité | Journal de Morges
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Ça ira mieux demain… Soudain, le bonheur figé pour l’éternité

Ça ira mieux demain… Soudain, le bonheur figé pour l’éternité

Voici le plein de nouvelles pas toujours vitales pour l’avenir de la planète, mais qu’on a à cœur de partager avec vous! Cette semaine, notre journaliste s’arrête sur ces moments d’intense bonheur que l’on aimerait bien vivre indéfiniment.

Il y a des instants comme ça où vous savez que vous êtes au bon endroit au bon moment et que rien ni personne ne pourra vous enlever la joie intense que vous ressentez. Que ce soit sur une terrasse avec des potes, un soir à table en famille, en tête à tête avec son amoureux ou amoureuse ou seul lors d’une randonnée en montagne, peu importe. C’est parfois très furtif ou alors ça reste et dure des heures.

J’ai plein d’exemples dans ma besace. Le dernier en date remonte à dimanche passé lorsque je me suis retrouvée avec la quasi-totalité de mon équipe de foot à table chez ma grand-maman de 87 ans qui nous avait invités à dîner. 19 autour de la table, quasiment les uns sur les autres, le tableau était drôle à voir. Mais les sourires et la bonne humeur étaient contagieux et à ce moment-là, j’aurais volontiers appuyé sur «pause», histoire de savourer un peu plus longtemps cet instant.

Ce qui est rare, c’est de réussir à en profiter sans penser à ce que l’on va devoir faire dans dix minutes ou trois heures

Cet été aussi, lors du périple à vélo de Bussy-Chardonney (que vous avez certainement lu dans ces pages), à l’instant où tous les cyclistes, de 14 à 67 ans se sont jetés ensemble dans la mer du Nord à Ostende, riant aux éclats et – tels des gamins – s’éclaboussant et s’amusant durant de longues minutes qui auraient pu se transformer en heures, voire en jours sans aucun problème.

Ces instants ne sont pas rares. Ce qui est rare, c’est de réussir à en profiter sans penser à ce que l’on va devoir faire dans dix minutes, trois heures ou deux jours. Savourer un instant présent, précieux dans une bulle indestructible partagée par les chanceux au bon endroit au bon moment.

Si l’été et les vacances sont propices à ces moments hors du temps, ce n’est pas une règle immuable, au contraire. L’important étant de parvenir à les capter pour s’en faire des souvenirs impérissables. Mais pour cela, il faut d’abord accepter de s’abandonner au moment présent. Comme le chantait si bien Charles Aznavour: «L’instant présent il faut le prendre avec des gestes et des mots tendres. Lui faire un futur, un passé dans nos cœurs et dans nos pensées et lui bâtir une existence. L’instant présent est notre chance.»

Alors au moment où la reprise de la «vie normale» est parfois difficile à encaisser, où l’on ne rêve que de retourner au farniente et au calme quand tout recommence à 200 à l’heure, on peut, à défaut de la subir, essayer de trouver dans le banal du quotidien ces instants magiques où l’on sait que l’on n’échangerait sa place pour rien au monde. Parce que l’on est au bon endroit, au bon moment et que l’on profite intensément de l’instant présent.

La chanson de la semaine

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