Certains producteurs de la région misent surtout sur la fraise de printemps. Car en été, ils peinent à lutter contre les ravageurs.
Symbole de la belle saison, les fraises commencent peu à peu à être récoltées dans les champs de la région. Et la période est cruciale pour les producteurs. Car ils savent que d’ici quelques mois, leurs joyaux rouges seront une proie de choix pour les drosophiles. Qu’on les nomme suzukii ou melanogaster, ces moucherons de 2 à 4 millimètres pondent leurs larves dans les fruits et peuvent gâcher des dizaines de mètres carrés – et mis bout à bout de milliers de francs suisses – en quelques heures. «C’est fulgurant, témoigne Luc Gonvers. Ils agissent pendant la nuit et 24 heures plus tard, la fraise est complètement molle, bonne à jeter.»
Signaler une erreur
Pas de solution magique face aux drosophiles
Envie de lire la suite ?
L'information vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Derrière les articles de ce site, il y a une équipe de journalistes et de photographes dont le métier est de vous informer sur l'actualité de notre région. S'abonner pour lire ces articles, c'est soutenir un journalisme indépendant et ancré dans sa région.