Le Vullieranais d’adoption s’est lancé dans la bière artisanale à la fin des années nonante, alors que le secteur était encore balbutiant en Suisse romande. Créatif et pointilleux, ce touche-à-tout est obnubilé par l’art de transformer les matières premières.
De ses premières gorgées de bière, il ne garde pas un souvenir particulièrement marquant. Si ce n’est un penchant précoce pour les belges, et des soirées animées au «p’tit lém’», surnom d’un bar veveysan à une jetée de pierre de sa ville natale de La Tour-de-Peilz.
Le véritable déclic a lieu lors d’un séjour d’un an et demi au Canada, à 24 ans. Alors informaticien et étudiant à l’université de Victoria, Patrick Doria se joint à ses colocataires, microbrasseurs à leurs heures perdues. «Les bières là-bas n’étaient pas bonnes, et les bonnes étaient chères, se souvient-il en riant. Donc beaucoup de gens en produisaient dans leur coin, à la maison. J’ai essayé et ça m’a tout de suite plu.»
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Le brasseur technicien des saveurs
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