En lice pour être inscrite au patrimoine culturel immatériel, que peut attendre la saison d’alpage de ce bon coup de publicité?
Terre riche en traditions vivantes, la Suisse se démarque au sein du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO grâce à sept d’entre elles. Des «classiques» Fête des Vignerons de Vevey ou Carnaval de Bâle aux plus «innovantes», telles que la gestion du danger d’avalanches, ces coutumes devraient être rejointes dans un avenir relativement proche par la saison d’alpage. L’estivage est décrit par Isabelle Raboud-Schüle, ancienne directrice du Musée gruérien, comme un nuage autour duquel gravitent pléthore d’aspects liés à cette tradition ancestrale.
«Au centre du nuage, il y a le savoir-faire des alpagistes, qui comprend la gestion du bétail, la fabrication du fromage, l’entretien des pâtures, l’utilisation et l’entretien des bâtiments spécifiques», détaille celle qui siège à la Commission suisse pour l’UNESCO et a participé à la rédaction du dossier de candidature. «Autour, il y a les propriétaires qui gèrent les alpages, les éleveurs qui confient leurs bêtes ou encore l’économie liée aux productions de bétail et de fromage. Enfin, il y a toute une mise en image, qui comprend des chants, des fêtes populaires avec des publics importants, et même les couturiers qui confectionnent les costumes pour la désalpe.»
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La saison d’alpage sous le feu des projecteurs
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