À Morges, la maison de paroisse de Beausobre est un beau bâtiment patricien, niché au bout d’un chemin ombragé. Nous sommes bien en terrain protestant, et pourtant, cela fait plusieurs années que le Notre Père n’est pas seul à résonner entre ces murs. Chaque mois, la confrérie soufie Alâwiyya y organise ses rencontres spirituelles, qui incarnent un islam loin des mosquées et des prières du vendredi.
Dans l’imaginaire collectif, le soufisme évoque surtout les derviches tourneurs turcs, ces mystiques qui se rapprochent de Dieu à travers la danse. S’il existe plusieurs voies soufies dans le monde, le canton de Vaud en compte deux: celle de la confrérie mouride, originaire du Sénégal, et celle du soufisme Alâwiyya, qui trouve sa source en Algérie (voir encadré).
Signaler une erreur
L’islam soufi se rapproche de Dieu en dehors des mosquées
Envie de lire la suite ?
L'information vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Derrière les articles de ce site, il y a une équipe de journalistes et de photographes dont le métier est de vous informer sur l'actualité de notre région. S'abonner pour lire ces articles, c'est soutenir un journalisme indépendant et ancré dans sa région.