Délit de chauffard à Saint-Livres
Le jeudi 14 juillet en début de soirée, un conducteur a été flashé à 165 km/h au lieu de 80 km/h sur la route cantonale Bière-Etoy. Le conducteur, un Suisse de 19 ans, a été interpellé peu après à Aubonne; il s’est vu retirer son permis de conduire. Les polices vaudoises rappellent aux usagers que la vitesse inadaptée est l’une des causes principales des accidents de la circulation faisant des victimes.
Jeudi 14 juillet 2022, en début de soirée, lors d’un contrôle radar effectué sans poste d’interception, la Police cantonale vaudoise a constaté la vitesse excessive d’une voiture de tourisme sur la route cantonale entre Bière et Etoy. Le conducteur, un ressortissant suisse de 19 ans domicilié dans le canton du Jura, roulait au volant de la voiture de sa mère à 170 km/h (165 km/h après déduction de la marge de sécurité) au lieu des 80 km/h autorisés à cet endroit.
Il a été interpellé un peu plus tard par une patrouille de la gendarmerie mobile à Aubonne et emmené au Centre de la Police cantonale du Mont-sur-Lausanne où il a été entendu en présence d’un avocat commis d’office. Il s’est vu retirer son permis de conduire. Le Ministère public a ouvert une procédure pénale.
Le véhicule a été restitué à sa mère.
Les polices vaudoises rappellent que la vitesse inadaptée reste une des causes principales des accidents faisant chaque année des victimes. Les usagers sont invités à respecter les vitesses maximales autorisées et d’adapter la vitesse aux conditions de la route, ceci afin d’éviter les accidents et la mise en danger d’autrui.
Selon les dispositions de «via sicura» entrées en vigueur le 1er janvier 2013, il y a délit de chauffard lorsque la vitesse maximale autorisée a été dépassée:
• d’au moins 40 km/h sur les tronçons limités à 20 et 30 km/h;
• d’au moins 50 km/h sur les tronçons limités à 50 km/h;
• d’au moins 60 km/h sur les tronçons limités à 80 km/h;
• d’au moins 80 km/h sur les tronçons où la limite est fixée à plus de 80 km/h.
Le délit de chauffard est passible d’une peine privative de liberté d’un à quatre ans, d’un retrait du permis de conduire d’au moins deux ans, sans compter la confiscation du véhicule utilisé qui peut être prononcée par l’autorité de jugement.
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