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A Bussigny, le chantier de la buvette à l’arrêt

A Bussigny, le chantier de la buvette à l’arrêt

Le visage de la future buvette revisitée à Bussigny.

Le Conseil communal de Bussigny avait rendez-vous jeudi 25 avril. Il fut question d’une rallonge pour la buvette de la Plannaz et d’un gros quartier à développer du côté de l’Arc-en-Ciel.

Il faut bien le dire, la buvette de la Plannaz joue souvent la vedette lors des soirées du Conseil communal. Cette fois, dans le cadre des travaux de réaménagement, la Municipalité de Bussigny sollicitait l’octroi d’un crédit complémentaire de 175000 francs pour une dépense non prévue.

Celle-ci concerne l’installation d’une ventilation à double flux. Mais ce montant, qui représente une augmentation de 11% du crédit initial, est un passage obligé pour aller plus loin, d’après les exigences légales. Pour l’heure, le chantier est donc à l’arrêt.

Si la commune «part sur une buvette saisonnière, il y a tout de même une volonté de proposer de la nourriture autre que des sandwiches et des glaces». Pour la droite, qui est montée au front, l’architecte mandaté pour le projet le savait et aurait dû anticiper. «Je ne suis pas architecte, juste ingénieur, mais il y a eu un manque. Quand on se plante, on paie», a lancé Jacques Miauton, de l’Entente communale (EC).

« Sanction » écartée

Ce dernier a proposé de n’accorder à l’Exécutif que 154000 francs, en sabrant les 21000 francs correspondant aux honoraires du spécialiste. L’idée a été balayée par la majorité des élus, qui a finalement accepté d’allouer à la Municipalité la somme réclamée.

Également membre de l’EC, Sandrine Perrudet en a elle profité pour demander à ce qu’un food truck vienne ravir les papilles à La Plannaz, le temps des travaux. «La Municipalité y a pensé. On fait ce qu’on peut pour proposer quelque chose, mais il n’est pas sûr qu’une roulotte sera sur place chaque semaine», a répondu Paola Käslin, chargée des domaines. Elle a ajouté qu’il n’était pas aisé de trouver une offre capable de satisfaire la demande.

Le chantier va donc pouvoir reprendre. Les travaux ayant pris du retard, les Bussignolais pourront réellement profiter de la buvette estivale l’an prochain.

Le conseil en bref

Du potentiel à l’Arc-en-Ciel 

Lors de cette même séance, la Municipalité a aussi obtenu deux crédits extrabudgétaires pour un total de 389000 francs, qui serviront à l’élaboration de deux plans d’affectation dans le secteur Arc-en-Ciel. Ces derniers sont situés au carrefour du boulevard du même nom et des routes de Genève et de Crissier.

S’ils affichent aujourd’hui un caractère industriel et vétuste, ces parcelles, à l’entrée de Bussigny, seront orientées vers des activités de services et des halles d’exposition. «L’augmentation du nombre d’employés permettra aussi d’animer ce secteur et apportera une nouvelle clientèle aux magasins de proximité, aux restaurants et activités sportives et de loisirs», rapporte l’Exécutif.

L’accessibilité au site sera renforcée avec l’arrivée du tram. «Ces frais d’études seront remboursés à la commune de Bussigny par les propriétaires des parcelles en question», précise la Municipalité. Les deux objets sont passés comme des lettres à la poste.

Récupérer l’énergie solaire et l’eau

De « retour » sur le sujet de La Plannaz, Sandro Quaglia, de l’EC, voit du potentiel dans la zone de stationnement du chemin de Montfens, qui peut accueillir une cinquantaine de véhicules.

L’élu de droite a imaginé de les abriter avec un toit sur lequel seraient posés des panneaux solaires. «Avec une surface d’environ 512m2, la production photovoltaïque serait d’environ 111000 kilowattheures (kWh) par an. Cette énergie pourrait être totalement réinjectée dans le réseau électrique, au tarif de 0,176 CHF/kWh en 2024, générant ainsi un revenu annuel d’environ 20000 francs.»

D’après lui, cela pourrait permettre d’augmenter les montants de subventions existantes ou encore de recharger des véhicules électriques qui sont garés sur ce parking, par exemple. Calixe Cathomen, membre du Parti socialiste et indépendants de gauche, a proposé de renvoyer le postulat en commission, car celui-ci «soulève des questions dans plusieurs domaines». Les conseillers communaux ont validé cette requête.

En parallèle, Sandro Quaglia voit déjà une réserve d’eau vers le bas de la place de stationnement, qui récupérerait la pluie des panneaux solaires. Exempte de calcaire et de chlore, l’eau pourrait donner à boire espaces publics verts.

 

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