La pénurie de logements s’est aggravée dans le canton

La pénurie de logements s’est accentuée, dixit le Canton. Le taux de vacance est de 1,01 % en moyenne depuis 2022.

Trouver un logement dans le canton de Vaud n’est pas une sinécure – et la situation s’est empirée. Le Canton a informé mardi que le taux de vacance cantonal moyen, sur ces trois dernières années, s’établit à 1,01 % (0,96% pour la seule année 2024, contre 1,10 % en 2022 et 0,98 % en 2023). «La pénurie de logements vacants dans le canton s’est péjorée», écrit le Bureau d’information et de communication de l’État de Vaud.

Dans le district de Morges, le taux de vacance est passé de 0,96 % en 2022 à 0,83 % en 2023 et 1,04 % en 2024. À Lausanne, la moyenne sur trois ans est de 0,6 %, avec une augmentation de 0,06 % depuis 2022. Outre ces deux districts, qui connaissaient déjà une situation de pénurie dite «prononcée» (taux moyen de vacance sur les trois dernières années inférieur à 1 %), trois districts connaissent désormais aussi cette situation. Il s’agit du Gros-de-Vaud, de Lavaux-Oron et de l’Ouest lausannois. Dans ce dernier, le taux moyen de vacance entre 2022 et 2024 est de 0,77%.

Il n’y a que dans les districts d’Aigle (1,67 %) et de la Broye-Vully (1,55 %) que la situation de pénurie n’est pas décrétée.

Selon la loi, le Conseil d’État doit publier par arrêtés officiels, au début de chaque année, la liste des districts où sévit une pénurie de logements vacants. Il y a pénurie, au sens de la loi, lorsque le taux global de logements vacants, à l’échelle du district, est durablement inférieur à 1,50 %. Ce taux est déterminé en prenant la moyenne, sur les trois dernières années, du taux de logements vacants.