Le mois sans alcool «Dry January» a connu une première édition officielle en Suisse. L’occasion de questionner notre rapport avec les substances psychotropes. Deux anciens toxicomanes se livrent sur leur parcours de vie.
L’existence de Dominique Monbaron n’a pas été de tout repos, et ce dès ses débuts. «J’étais un enfant terrible. Je me demandais ce que je fichais dans ce monde et j’ai mal tourné.» Les questionnements laissent en effet vite place aux angoisses, même si la découverte de l’alcool est dans un premier temps rassurante.
«Ma marraine travaillait dans un bistrot. J’ai commencé à boire de la bière avec elle à quatorze ans. Amoureux de la sommelière, j’ai remarqué être plus confiant une fois que j’avais bu un verre!» Dominique pique des anxiolytiques dans la pharmacie familiale, s’initie au haschich. Après un passage dans un pénitencier à 18 ans, il termine son apprentissage, «contre toute attente, car je prenais des cuites et consommais du LSD.»
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«Je buvais de l’alcool comme un médicament contre ma peur de la mort»
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