Au club depuis six ans, Lionel Walther est le capitaine de l’élite de Morges-Saint-Prex. Un rôle crucial, bien qu’il soit moins connu du grand public que dans d’autres disciplines.
Contrairement à ses homologues leaders d’une équipe de football ou de hockey, par exemple, Lionel Walther ne porte aucun signe distinctif sur son maillot lors des matchs. C’est pourtant bien lui, le capitaine de l’équipe élite des Red Devils, qui évolue en Ligue nationale B (2e échelon national). «C’est vrai que depuis les gradins, on ne soupçonne peut-être pas que j’ai cette fonction, sourit l’intéressé. Mais mon rôle reste le même que dans d’autres sports, à savoir de guider le groupe et assurer le lien entre les coachs et les joueurs.»
Le Vaudois de 2,04 m frappe par sa modestie, et c’est précisément ce qui fait de lui un «rouage essentiel», selon l’entraîneur principal Michel Perrin: «Même quand il joue peu ou qu’il n’est pas à son meilleur niveau, pour lui ça ne change rien, l’important c’est que l’équipe aille bien et continue à avancer.» Un altruisme d’autant plus précieux dans une discipline qui tend à exacerber les individualités: «Le basket est l’un des sports collectifs les plus égocentristes, affirme Michel Perrin. Certains oublient parfois la valeur du groupe; or c’est ce qui fait la force des grands clubs. Et ça, Lionel l’a très bien compris.» Que ce soit entre ses coéquipiers et les coachs ou auprès des arbitres, le dribbleur de 27 ans est en première ligne pour jouer les médiateurs: «J’essaie d’être à l’écoute et de gérer les frustrations», résume-t-il.
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L’homme de l’ombre des Red Devils
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