5De son père Silvio, Olivier Mages a hérité l’amour de la cuisine, du patrimoine vaudois et de la trompette. Le Morgien pur sucre œuvre aux fourneaux de l’hôpital depuis 44 ans et accumule les engagements au sein de sa ville, poussé par son affection affichée pour les échanges humains et le travail en équipe.
À peine est-il entré que les habitués le saluent; la serveuse s’empresse de lui coller une bise pour lui souhaiter la bonne année. Olivier Mages est chez lui au Kiwi, café-restaurant de la Grand-Rue de Morges. «J’y viens depuis que j’ai 14 ans», explique celui qui en compte désormais 59. Il a grandi à deux pas de là, au numéro 6 de l’artère piétonne, avec sa sœur aînée et son frère cadet. Et n’a jamais quitté la Coquette. «J’aime Morges car c’est un grand village où tout le monde se connaît, affirme-t-il. Certes, il y a eu des changements, comme la construction de nouveaux quartiers, mais je trouve qu’ils amènent une bonne dynamique. Je ne fais pas partie de ceux qui disent que c’était mieux avant.»
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Le feu du collectif le fait bouillonner
Pour Olivier Mages, la nutrition fait partie intégrante des soins. Photo: Bovy.
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