2Plus de 900 personnes vont participer à un relais de 300 km en 24 heures, à la force de leurs chevaux. Parmi eux, plusieurs hippophiles de la région.
Pour les organisateurs de l’événement, ce n’est rien de moins que la «renaissance d’une course mythique». Le rendez-vous est certes souvent immanquable aux yeux des participants, mais la Route du Poisson est aussi une occasion d’échanger autour d’un amour commun pour les chevaux de trait. «C’est très réjouissant de rencontrer tout ce monde, s’enthousiasme Olivier Cretegny, agriculteur à Bussy-Chardonney. On est tous du même monde, et ce n’est pas pareil que la haute compétition. Il y a une bienveillance, une entraide et une sympathie naturelles.»
Depuis mardi, plus de 900 participants répartis en douze équipes se mesurent dans cette compétition internationale ancrée à Boulogne-sur-Mer, dans le Nord de la France. Imaginé en 1991 pour contribuer à la promotion des chevaux de trait, l’événement est inspiré du parcours accompli par les «mareyeurs» dès le XIIIe siècle. Leur mission: transporter le fruit de la pêche de Boulogne-sur-Mer jusqu’à Paris.
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À l’assaut de la «Route du Poisson»
Au sein de la seule équipe suisse de la compétition, Gabriel de La Harpe (Yens), Ruedi Zweifel (Aclens), Olivier Cretegny (Bussy-Chardonney) et Sven Schnegg (Oppens) sont en train de vivre six journées intenses et en totale symbiose avec leurs Franches-Montagnes Figaro, Fleur, Savane et Nebraska. Photo: Philippoz.
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