Une exposition zéro carbone à l’Arboretum
L’AI Transparency Institute vous invite à découvrir les origines de l’art digital à travers des oeuvres de Refik Anadol, Kirell Benzi et Florent Lavergne, à traverser leurs aventures artistiques, à découvrir leurs représentations graphiques et à vous amuser avec les données.
Symbole incontournable du canton Vaud, l’Arboretum du vallon de l’Aubonne se déploie sur près de 200 hectares de forêt et de prairie. L’Arboretum est aujourd’hui connu pour ses animations et visites guidées tous publics autour de la nature. Il propose, pour sa saison 2021, une exposition originale du 16 octobre au 7 novembre autour de la rencontre entre la nature et la digitalisation: Data Blossom!
Organisée par l’AI Transparency Institute, association à but non lucratif dédiée à l’intelligence artificielle et basée dans le canton de Vaud, cette exposition vous invite à découvrir les origines de l’histoire de l’art digital, à travers des oeuvres de Refik Anadol, Kirell Benzi et Florent Lavergne. Vous vivrez leurs aventures artistiques, et admirerez leurs représentations graphiques tout en vous amusant avec les données.
Zero carbone, cette exposition recourt à l’énergie hydraulique du barrage de l’Arboretum géré par la SEFA.
Un plaisir pour les yeux des petits et grands et une rencontre insolite entre l’art, la science et la nature.
Les fonds récoltés seront reversés à l’AI Transparency Institute pour des activités de recherche sur le changement climatique et le développement durable, à l’exception du 16 octobre, où les fonds collectés seront reversés à des actions contre la faim, le 16 octobre étant la Journée Mondiale d’Action Contre la Faim.
Le nombre donne le tournis: 90% de toutes les données ont été créées ces deux dernières années. Et chaque jour, 2,5 quintillons d’octets (soit un 1 suivi de 18 zéros) de données sont générées. Ces chiffres, c’est l’AI Transparency Institute qui les donne. Le centre de recherche sur l’intelligence artificielle créé il y a deux ans à Saint-Sulpice fait sa première exposition à l’Arboretum d’Aubonne – «Data Blossom» – pour se faire connaître, mais aussi révéler la dimension esthétique des données.
«Nous avons choisi de montrer l’esthétique pour interpeller sans effrayer. On n’apprend pas quand on a peur.»
«Nous avons choisi de montrer l’esthétique pour interpeller sans effrayer, explique Eva Thelisson, responsable de l’éducation au sein de l’institut. On n’apprend pas quand on a peur.» Trois artistes digitaux mettent leurs oeuvres à disposition gracieusement, dans une salle au 1er étage de l’accueil. Avec Refik Anadol en guest star de poids.
Son film «Quantum Memories», projeté sur un écran de 5 mètres sur 5, décline de façon immersive – comme lors du Festival Images, à Vevey – durant 18 minutes les données tirées de plus de deux cents millions d’images libres d’accès liées à la nature, traitées grâce à l’intelligence artificielle. Prêtée par l’artiste turco-américain à l’institut, ce qui se veut la première oeuvre d’art quantique vient d’être vendu 18 millions.
Kirell Benzi, docteur en math de l’EPFL, donne, lui, à voir une étrange floralie. Comme cette rosace intitulée «The French Elvis», qui met en fleurs les collaborations artistiques entre Johnny Halliday et les autres artistes de la SACEM.
Florent Lavergne, biologiste formé au traitement des données, travaille autour du réchauffement climatique. Gaz à effet de serre, déchets plastiques, plantes en voie d’extinction se retrouvent au centre de graphiques ultra esthétisants.
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