Les rappeurs Lake et MMerlin rêvent de vivre de leur art. Ils se donnent les moyens de leurs ambitions, bien loin du cliché de l’ado qui marmonne des textes hasardeux dans sa chambre.
Qui n’a pas rêvé de faire de sa passion un gagne-pain? Ils sont sans doute des centaines voire des milliers d’artistes et de musiciens, rien que dans la région, à avoir vu l’idée effleurer ne serait-ce qu’une fois leur esprit, au détour d’une répétition. Mais peu se lancent pour de bon dans l’aventure avec la ferme intention d’y dédier l’essentiel de leur temps sur une période donnée.
Diego Buccino (alias Lake) et Merlin Aeschbacher (alias MMerlin) sont de ceux-là. Depuis des années, le rap occupe une place centrale dans le quotidien du Lonaysan et du Morgien. «Il y a trois ans, je bossais à 80 %, mais chaque été j’ai baissé mon taux de 5 % afin de me consacrer davantage à ma musique», explique MMerlin, qui travaille comme éducateur dans un foyer pour adolescents à Rolle.
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Obstinés pour que leur plume décolle
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