Le mot de la fin: subsistance
Un franc cinquante. C’est le prix d’un croissant dans la boulangerie en bas de chez moi et jusqu’à présent, il n’a pas encore augmenté. Mais à priori, cela ne devrait pas tarder.
Nous autres êtres humains avons un lien existentiel et souvent très personnel à la nourriture de manière générale. D’abord d’un point de vue biologique, évidemment, puisqu’il faut bien se nourrir pour vivre. Mais cela va bien au-delà. Nous cuisinons et mangeons pour nous faire plaisir, pour célébrer, pour partager avec autrui. Pour se consoler, aussi.
Et même si le parallèle peut sembler un peu capillotracté de prime abord, il en va de même pour l’argent. Quasi indispensable pour vivre dans notre société, c’est aussi la façon dont nous le dépensons qui rythme nos quotidiens et exprime nos préférences. Personne ne sera donc surpris de constater que le cocktail argent-nourriture fait bien souvent des étincelles. En France, le prix de la baguette est souvent utilisé comme mesure de l’inflation. Et chaque année, le très sérieux magazine «The Economist» calcule l’indice Big Mac pour comparer les coûts de la vie à travers le globe.
Les boulangeries de quartier seront-elles désertées après cette hausse annoncée des prix? Il y a fort à parier que non. Et que les adeptes des commerces de proximité le resteront, tandis que ceux qui préfèrent les supermarchés continueront de s’y rendre. À ceux qui, comme moi, oscillent entre les deux, on ne saurait que conseiller de privilégier plus souvent la première option. Car comme tout le monde, les artisans locaux ont besoin d’argent pour vivre.
Il était une fois, un 15 janvier...
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