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Le monde à ma porte – 22 octobre
La sieste est en quelque sorte une ennemie personnelle. Je n’y arrive pas. Et je n’y crois plus. On me donne beaucoup de conseils, on me fait écouter de la musique qui donne normalement envie de voler, on me dit de me sentir léger, de ne penser à rien (c’est donc possible?), de respirer comme ceci et d’expirer comme cela, de regarder mon chien et de faire comme lui (donc tourner en rond douze fois sur moi-même et me laisser tomber?), on me dit que c’est indispensable, que c’est bon pour la santé, on me dit que tout les sages japonais dorment un quart d’heure à même le sol avec un oreiller qui ressemble à une enclume, et que ça marche. On me dit tant de choses. Mais la sieste n’est pas ma copine. Quand, à la rigueur, une fois par année au maximum, je finis par fermer les yeux, allongé, et par sentir venir quelque chose qui ressemblerait à l’endormissement, je vous jure, le téléphone sonne, vibre, ou alors un livreur qui s’est trompé d’adresse frappe à la porte pour me livrer des colis qui ne sont pas pour moi.
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