Est-ce de la nostalgie, de la mélancolie, ou quelque chose portant un autre nom qui ne m’apparaît pas maintenant? L’autre jour, je voyageais en France, près d’Orléans, quand une idée née il y a pas mal d’année m’est revenue. Aller revoir un lieu cher à ma mémoire et donc à mon cœur. J’avais plusieurs fois passé ma route, l’autoroute à vrai dire, en me disant que je m’arrêterais la prochaine fois. On connaît cela. Mais l’autre jour, ce 29 août, c’était différent. En traversant la Sologne, le pays des chênes et des châteaux, la décision fut prise.
Je vous explique: il s’agissait de revoir une jolie maison, un petit manoir, qui appartenait à des amis de mes parents. De 1971 à 1973, je vécus à Paris pour y apprendre le journalisme qui, en fait, j’en ai la certitude, ne s’apprend que «sur le tas», et pas avec des profs. Donc, la jolie maison: toutes les trois semaines, j’y étais invité par Jean et Enogathe, son épouse, à y passer le week-end. Un enchantement, j’entrais dans un univers de douceur, d’amitié, entre des murs merveilleux qui avaient préservé le charme littéraire et romantique du passé.
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Le monde à ma porte – 2 septembre 2022
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