Il faut sauver mon petit bistrot!

Notre rédacteur en chef Cédric Jotterand revient cette semaine sur la difficulté pour les communes de faire vivre un restaurant de village et trouver la bonne formule afin qu’il connaisse le succès.

Mais quelle épine dans le pied qu’un restaurant pour une Municipalité!

Alors que le menuisier, le pharmacien ou le fromager se débrouille tout seul, la tradition fait que chaque village – ou presque – dispose de son auberge communale et de son église.

Alors que le café et sa table des menteurs ont fonctionné comme boussole pendant des années, sans jamais désemplir, certains établissements sont parfois désertés.

L’interdiction de fumer, l’alcool à surveiller, le cholestérol à maîtriser, la liste des causes est longue, mais le fait est que plusieurs enseignes sont vides ou en passe de l’être.

La vie de restaurateur n’a rien de facile, c’est certain, mais ils sont tout de même nombreux à avoir trouvé la recette du succès

Avec des autorités placées face à un dilemme: s’entêter ou pas?

Souvent bien placés, les bâtiments offriraient à la population de précieux appartements, mais que perdrait-on à ne pas se battre pour conserver ce lieu censé rassembler.

Les personnes seules, les amis, les jeunes, les fêtes de famille, les repas d’entreprise, le sandwich des ouvriers, le café des dames ou la bière de la gym sont autant de clients qui ont besoin d’une adresse pour partager une table.

La vie de restaurateur n’a rien de facile, c’est certain, mais ils sont tout de même nombreux à avoir trouvé la recette du succès, le plus souvent en ajoutant un sacré sens de l’accueil à la carte des mets.

Pourvu que ça dure!