Hésitations chroniques
Cette semaine, j’aurais pu vous parler de La Coquette. Ou de La Crique. Ou même des deux!
Mais bon, avec mon sens aigu du compromis et ma peur de me mettre mal avec les uns ou les autres, je n’ai pas très envie de me prononcer publiquement sur la question.
En plus, la Municipalité de Morges se sentirait accusée d’avoir réussi le tour de force de malmener deux superbes projets socio-culturels et de créer un psychodrame dans la population. Sans compter que j’ai des potes dans les deux camps, et que je bosse moi-même dans la culture, pour une commune du district. Non décidément, je ne suis pas sûre que ce soit mon rôle de traiter cette question. Idée suivante.
Voyons voir… J’aurais aussi pu vous parler du retour à la liberté? De ce sentiment de soulagement incroyable en assistant à la conférence de presse du Conseil fédéral le 16 février dernier. Entre nous, j’ai fondu en larmes toute seule devant Alain Berset. Enfin… devant ma télé avec Alain Berset dedans. J’ai eu comme l’impression d’arriver au bout d’un marathon de deux ans! Pas vous? Bref, ça aurait pu faire un sujet sympa, mais ça fait tout de même dix jours que tout le monde en parle, que chacun s’extasie de pouvoir faire ses commis sans masque, et on a un peu envie de passer à autre chose, je crois.
Et sinon, pour taper dans un sujet un peu moins autocentré: j’hésitais à aborder la crise entre la Russie et l’Ukraine. Niveau géopolitique, au moment où j’écris ces lignes, l’heure est grave. Poutine est ingérable, la crise russo-occidentale menace de dégénérer, les troupes russes sont sur le point d’envahir l’Ukraine, nous vivons une situation explosive qui aura immanquablement un impact énorme sur le monde entier. Mais là encore, je ne vais pas m’embarquer là-dedans, je ne suis franchement pas spécialiste.
Ah j’ai trouvé! Les Jeux olympiques!! En voilà un bon thème pour ma chronique. La luge, le patinage, le ski, c’est joli… Surtout à Pékin, dans une bulle enchantée zéro covid (et zéro spectateur). Oh et puis non, je n’y connais rien en sport, et je n’oserais peut-être pas me lancer dans une analyse de la situation. En plus, la violation des droits de l’homme en Chine est un sujet beaucoup trop glissant.
Mmmmmh… le Credit Suisse? Tiens, en voilà une sacrée affaire. Mais il paraîtrait que les journalistes suisses n’ont pas participé à l’enquête, au risque de se faire jeter en prison pendant trois ans. Alors vous m’excuserez, mais je vais éviter de me prononcer, sait-on jamais. Je tiens à aller au bord du lac à Morges cet été, place Louis-Soutter.
Et à part ça: il fait beau non?
Il était une fois, un 26 février...
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