Ça ira mieux demain... Vous, les copains... | Journal de Morges
Signaler une erreur
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

Ça ira mieux demain… Vous, les copains…

Ça ira mieux demain… Vous, les copains…

Voici le plein de nouvelles pas toujours vitales pour l’avenir de la planète, mais qu’on a à cœur de partager avec vous! Cette semaine, notre journaliste vous emmène dans ses souvenirs.

J’adore faire du tri. Alors attention, je n’aime pas DEVOIR faire du tri. Quand il faut s’y mettre, que les tas de feuilles s’accumulent sur le bureau ou ailleurs, je trouve toujours une excellente excuse pour m’occuper d’autre chose. Mais une fois qu’on est plongé dedans, ça j’aime.

Le problème, c’est que ça me plaît tellement que je n’avance pas. Parce que, forcément, en triant, en classant, on retombe sur des souvenirs de toutes sortes. Alors je ne parle bien évidemment pas des factures, ça, ça m’embête comme tout le monde. Je pense plutôt à la masse incommensurable de documents, photos, lettres, croquis, ou encore cartes postales que je garde.

C’est très clairement un concept héréditaire – papa tu ne peux pas dire le contraire –, mais ça me plaît. Retomber sur un faire-part ou une carte de vacances me replonge immédiatement dans la période où je les ai reçus.

La spécialité de ma syllogomanie non maladive réside dans le matériel scolaire, ou plutôt parascolaire

J’ai la chance d’avoir une bonne mémoire (pas toujours utilisée à bon escient, paraît-il) et de me souvenir non seulement de l’année, du contexte, mais aussi des lieux et des prénoms.

La spécialité de ma syllogomanie (ou accumulation compulsive) heureusement non maladive réside dans le matériel scolaire, ou plutôt parascolaire. Car ce ne sont pas tant les livres et cahiers de devoirs que je conserve, mais plutôt les petits mots, les blagues ou encore les dessins que l’on faisait en classe.

Immédiatement, je replonge dans une époque généralement heureuse. Je me demande ce que sont devenus tels ou telles, je me souviens des fous rires, des grandes théories d’alors, des engueulades des profs, des sorties de classes, des stratagèmes pensés pour organiser le report d’un test…

La chance d’avoir grandi dans la région fait que mon chemin et ceux de mes camarades se recroisent régulièrement. Même s’ils se sont forcément un peu éloignés avec les années, on retrouve toujours, le temps de quelques heures, le plaisir de se repasser encore et encore des souvenirs impérissables, comme cette magistrale interprétation de Goldman lors des promotions, ou la géniale création de «l’épinglophone», un instrument à base d’épingles plantées dans la table – dont nous aurions dû déposer le brevet –.

Ce sont tous ces instants que je revis avec joie à travers mes grandes sessions de tri. J’en découvre également la joie numérique en triant les centaines de photos sur mon smartphone. Et si certains me trouvaient un peu trop nostalgique – c’est leur droit –, je leur demanderais ce qu’il y a de mal à se souvenir des bons moments passés. D’ailleurs, je crois bien que c’est à mon tour d’organiser le prochain souper de classe… le tri attendra encore un peu.

Morges... en travaux!

C’était le 18 novembre 1994 et le Journal de Morges emmenait ses lecteurs dans le chantier du Pont-Neuf. Des travaux à 100 millions de francs engendrant certains problèmes de… circulation à cause des 80 camions quotidiens devant se rendre sur les lieux. Un premier gros changement autour de la gare. Presque 30 ans plus tard, on peut dire qu’on en a vu d’autres.

La chanson de la semaine

Abonnez-vous au Journal de Morges

Abonnez-vous !

Afin d'avoir accès à l'actualité de votre région au quotidien, souscrivez un abonnement au Journal de Morges. S'abonner, c'est soutenir une presse de qualité et indépendante.