Le monde à ma porte – 21 juillet 2023

C’est une histoire qui se répète, chaque été je regarde avec mélancolie mon jardin potager cuit par le réchauffement climatique ou mon incompétence, et chaque été je commets l’erreur douloureuse de jeter un coup d’œil sur le potager du monsieur qui habite là-bas, en pleine ville, et prend soin dès le mois de février de ses plantons, de ses semis, qui finissent toujours par devenir un empire végétal luxuriant et géométriquement admirable.