Si Michel Buehler avait été une plante, je pense qu’il aurait été un beau pommier qui donne des fleurs généreuses au printemps et des pommes savoureuses en fin d’été. De ses fruits, on aurait pu dire qu’ils étaient parfaits pour une bonne tarte, ou plus que parfaits pour des pommes au four à déguster quand la nuit mord le jour, les après-midi d’hiver, quand il est temps d’allumer le feu.
Tiens, j’y pense, Michel Buehler était peut-être, davantage qu’une plante, un feu de cheminée qui ne faiblit pas, qui prend plaisir à réchauffer la maison qui l’héberge. Il était rassurant. Il éclairait le monde de sa lueur à lui. Il était des nôtres, de notre paysage depuis longtemps.
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Le monde à ma porte – 11 novembre 2022
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