Ils veillent jusqu’au matin pour amener à bon port les noctambules qui ne sont plus en état de conduire. Nous les avons suivi pour le premier soir de garde de 2021.
«Vous feriez peut-être mieux d’allumer les phares quand même, non?» Lancée d’un ton amusé, la remarque n’émane pas d’un moniteur d’auto-école. Mais bien d’un parfait inconnu. Il a la quarantaine, une barbe touffue qui habille un large sourire persistant (même avec un masque), un Dacia Duster gris et le regard hagard. Assis à sa gauche, j’ajuste la position de mon siège. Et parmi la foule de réglages à vérifier avant de démarrer, j’ai donc failli en oublier un essentiel. L’erreur de débutant. Normal, c’est ma toute première course. J’allume les phares, passe la première, puis la deuxième. Me familiarise avec le point de friction. Il est presque minuit. Nous quittons la zone industrielle de Lonay.
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Une nuit avec les «gardiens des routes»
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