Claude-Alain Gebhard est un des visages vaudois de la lutte contre les initiatives du 13 juin qui mettraient à mal l’agriculture, selon la branche. Le paysan de Vaux-sur-Morges plaide pour donner du temps à ses collègues.
Un peu en dehors du village de Vaux, au-dessus de Morges, on pourrait s’attendre à identifier sa ferme à l’aide de grands panneaux qui vantent le oui aux initiatives du 13 juin, celles qu’on résume à «l’eau propre» et à «l’interdiction des pesticides de synthèse».
Pionnier du bio dans son domaine de 70 hectares, converti à 100% depuis 2012 déjà, Claude-Alain Gebhard mène pourtant une campagne très active en faveur du double non alors que rien ne changera pour lui quel que soit le résultat. «Si je m’engage à ce point, c’est que je connais tout le chemin parcouru pour y arriver en vingt-cinq ans, toutes les difficultés rencontrées aussi. Passer en bio est une aventure passionnante, mais qui nécessite de la conviction et du temps, celui d’une génération.»
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Les paysans réclament patience et confiance
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