Les moissons se terminent en ce moment dans la région, soit dix à quinze jours plus tôt qu’une année «normale». Mais les professionnels de la branche s’en accommodent.
Après un exercice 2021 marqué par une météo maussade, les fortes chaleurs et l’ensoleillement des mois de mai et juin 2022 ont engendré des récoltes relativement précoces cette année. «C’est simple, depuis la canicule en 2003, on n’a jamais moissonné aussi tôt!», s’exclame Pascal Savary, représentant du secteur Grandes cultures à Prométerre. Le constat est le même dans la plupart des régions du canton: orge, blé et autre colza ont été récoltés ces deux dernières semaines, soit avec dix à quinze jours d’avance par rapport à une année «normale». L’explication est à chercher du côté des températures élevées au printemps, certes, mais aussi de la sélection variétale. Bien que ce ne soit pas leur qualité recherchée en premier lieu, les espèces privilégiées tendent de facto à arriver plus tôt à maturité.
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