Vers des économies d’énergie

La Municipalité va prendre des mesures pour faire face aux tensions liées à l’énergie. Privés, bâtiments publics ou encore entreprises sont appelés à faire des efforts.

Ce n’est un secret pour personne, la crise énergétique est d’actualité. La Ville de Bussigny, comme toutes les collectivités publiques, est elle aussi impactée.

C’est pour cela que la Municipalité est bien décidée à ne pas rester les bras croisés. «Nous proposons toute une série de mesures réparties selon trois ordres. Le premier est l’incitation aux ménages privés», précise la syndique Claudine Wyssa. Un courrier sera d’ailleurs envoyé à la population, l’ensemble des recommandations devrait correspondre à ce qui est préconisé par la Confédération. «Pour le moment nous n’avons pas de moyens légaux pour aller plus loin», justifie Claudine Wyssa.

Bâtiments publics

Le second volet de mesures préconisé par l’Exécutif bussignolais touchera lui les bâtiments publics. «Nous allons baisser la température à 20 degrés dans les locaux communaux. De plus, nous couperons l’éclairage de bâtiments comme le temple durant la nuit», annonce Claudine Wyssa.

Éclairage public

La question de l’éclairage public, évoqué un peu partout, est elle aussi sur la table de la Municipalité. «Nous devons encore nous coordonner avec Romande Energie, mais nous prévoyons d’éteindre l’éclairage public dans les quartiers en zone 30 de 23 h à 5 h», confie la syndique.

La troisième partie des mesures touchera quant à elle les magasins et les entreprises. «Un courrier sera adressé aux acteurs concernés afin de les inciter à faire des efforts. Ensuite, si le Grand Conseil accepte le projet de décret du Conseil d’État, nous nous dirigeons vers une obligation d’éteindre les enseignes des magasins à certaines heures dans tout le canton, la Municipalité soutient cette volonté.»

Ce train de mesures est gouverné par un maître mot: économies d’énergie. «La Municipalité est consciente de la situation et va travailler à intensifier les économies d’énergies que nous nous sommes d’ailleurs engagés à prendre pour la législature 2021-2026. Au vu de tout de ce qui se passe, nous décidons simplement d’agir plus tôt que prévu. C’est notre devoir d’anticiper», insiste Claudine Wyssa.