Un futur qui s’éclaircit enfin pour les sociétés | Journal de Morges
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Un futur qui s’éclaircit enfin pour les sociétés

Un futur qui s’éclaircit enfin pour les sociétés

Les sociétés locales ont vécu une «saison» 2020/2021 très perturbée et se réjouissent de voir enfin une éclaircie se profiler. Grieu

Depuis plus d’une année, la pandémie a mis à mal les activités de la vie associative bussignolaise. État des lieux de la situation et des perspectives avec trois sociétés locales.

Personne, on le croit sur parole, n’a été épargné par la crise du coronavirus et ses conséquences plus ou moins directes. À Bussigny comme ailleurs les derniers mois ont été particulièrement compliqués pour les multiples associations qui font vivre la commune. Pour les plus jeunes comme pour les plus âgés, les sociétés locales sont des lieux où se tissent des liens importants. Mais la pandémie a mis à l’arrêt la plupart des activités, notamment chez les adultes.

La situation

C’est le cas du Judo-Jujitsu club de Bussigny (JJCB). «Nos membres de plus de 20 ans n’ont plus pu venir s’entraîner dans le Dojo de la Tatironne depuis plus d’une année, confirme son président Gaétan Franzini. On espère un retour dès que possible à la normale et surtout que les gens reviendront faire du sport chez nous. Après une si longue pause, on a peur qu’ils arrêtent.»

Cette crainte s’est d’ores et déjà matérialisée dans le club de football de Bussigny (FCB). «Après plusieurs mois sans terrain, certains de nos membres qui jouent en actifs connaissent une baisse de motivation. Quelques-uns ont même annoncé leur volonté de quitter l’équipe», explique Mickael Prince le président du FCB.

Chez les plus petits, la situation a, fort heureusement, été plus clémente. «Pour le judo des enfants, il n’y a quasiment pas eu de répercussions négatives. La soixantaine de judokas de moins de 16 ans ont pu continuer à venir sur le tatami», se réjouit Gaétan Franzini. Même son de cloche ou presque, du côté des jeunes footballeurs en herbe, qui ont eu le droit de se dépenser sur le terrain.

Les finances

Durant cette période, l’annulation des manifestations organisées par bon nombre de sociétés locales a quelque peu mis à mal leurs finances. «Nous avons dû renoncer à notre repas de soutien, au footathon et à la soirée du club. C’est sûr que cela a un impact négatif sur la caisse, avoue Mickael Prince le président du FCB. On fera le bilan en fin d’année et on devrait être capable d’assumer une éventuelle perte. En cas de besoin, je pense que la commune sera là pour nous aider.»

Nous avons été contraints de renoncer à beaucoup d’activités

Pour le JJCB, l’état des comptes ne devrait pas être impacté par la pandémie. «Nous n’avons presque pas d’activités extérieures et nous minimisons nos dépenses, car la majeure partie du travail effectué est bénévole. Et la commune nous met la salle gratuitement à disposition», explique son président Gaétan Franzini. Avec les mesures d’assouplissement prises ces dernières semaines l’avenir s’éclaircit un peu. Le FCB prépare déjà son repas de soutien prévu au mois de septembre.

Chœur à l’arrêt

La vingtaine de membres du chœur d’hommes L’Espérance ont aussi dû cesser leur activité. «Pour beaucoup de nos chanteurs qui sont presque tous des retraités, c’est la sortie de la semaine. Ne pas voir les copains, ça a été humainement difficile, confie Jean-François Pichard, le président de l’association. Chacun à ses partitions à la maison et sait ce qu’il doit travailler. On se réjouit beaucoup de recommencer au mois de septembre.»

Car dès l’automne, les répétitions reprendront de plus belle pour que la soirée annuelle prévue initialement en 2020 puisse avoir lieu en 2022.

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