10Les urgences de la gare de Morges bien lancées
La Permanence des Halles a été inaugurée ce jeudi. Photo: Patrick Martin
Près de 200 personnes ont pu découvrir en avant-première – et pour de bonnes raisons – la Permanence des Halles ainsi que le Centre digestif qui lui fait face ce jeudi à Morges.
Cette inauguration marque l’aboutissement d’un projet attendu depuis de plusieurs années, mené main dans la main avec le groupement SVM Morges ainsi que le Dr David Mondada, gastro-entérologue.
La Permanence des Halles, ouverte le lundi 23 août dernier, accueille les patient·e·s adultes pour la prise en charge rapide des urgences médicales non vitales. Dans des locaux flambants neufs de quelque 560 m² dotés d’un équipement moderne, l’équipe médicale et soignante offre à la population une gamme complète de services en médecine d’urgence. L’exploitation de la Permanence des Halles a été prévue sous la responsabilité de Mme Anne Durrer, Directrice adjointe du Département soins aigus et réadaptation de l’EHC, en étroite coordination avec Dr Yves Dubey, médecin généraliste sénior nommé co-responsable médical de la permanence avec le Dr Nicolas Rueff, médecin-chef d’orthopédie à l’EHC.
Prise en charge personnalisée
Le Centre digestif des Halles, ouvert le lundi 6 septembre 2021, réunit quant à lui l’éventail des disciplines du système digestif: gastro-entérologie, proctologie, pathologie abdominale, hépatologie, maladies inflammatoires de l’intestin. Il propose une prise en charge personnalisée reposant sur une collaboration multidisciplinaire. Le Dr David Mondada, gastro-entérologue, assure la responsabilité médicale du centre en collaboration avec le Dr Stéphane Lelouch, gastro-entérologue à l’EHC et le Dr Luca Di Mare, médecin chef en chirurgie générale et viscérale à l’EHC.
L'EHC en bref
L’Ensemble Hospitalier de la Côte (EHC) est un établissement de soins de statut privé reconnu d’intérêt public qui assume de manière indépendante et responsable une mission de soins et de formation. L’EHC, c’est près de 1’800 collaborateur·trice·s au service d’une région qui s’étend des bords du Léman d’Ecublens à Gilly et ce jusqu’au coeur du Jura. C’est un réseau de santé qui réunit 19 établissements aux missions complémentaires : un hôpital général de soins aigus de 240 lits sur le site de Morges, un centre de traitement et de réadaptation sur les sites d’Aubonne et de Gilly, une clinique privée, une permanence médico-chirurgicale, 10 centres médicaux et 3 EMS de long séjour.
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Entre les travaux liés aux grands chantiers et les interventions sur les routes à venir aux quatre coins de la ville, il y a de quoi perdre la tête. Tour d’horizon avec le municipal morgien Jean-Jacques Aubert.
Sur les réseaux sociaux, les automobilistes n’hésitent pas à faire part de leur agacement. Il faut dire qu’avec les nombreux chantiers routiers, il est devenu difficile de circuler en ville. Et ce malgré les vacances estivales.
«Nous sommes conscients des nuisances provoquées et qu’elles peuvent décourager des gens de venir à Morges, souligne Jean-Jacques Aubert, municipal en charge des routes. Mais ces travaux sont les conséquences de l’émergence de nouveaux quartiers. Nous avons pour mission de raccorder ces bâtiments aux réseaux d’électricité, d’aquathermie ou encore d’eau. Les futurs habitants de ces quartiers doivent bénéficier des mêmes conditions qu’ailleurs en ville. Et on ne peut pas attendre, car les constructions progressent rapidement. Mais une fois que tout sera fini, ce sera une vraie plus-value pour Morges.»
Et le municipal de citer l’exemple de l’avenue de Marcelin, dont les travaux se sont terminés récemment. «Les habitants de la zone ont subi des nuisances, mais lors de la petite fête qui a suivi la fin du chantier, j’ai pu constater qu’ils étaient très satisfaits du résultat.»
La Municipalité n’a pas uniquement le secteur de la gare à gérer. «La difficulté réside dans le fait que les projets vivent chacun leur vie. Et le hasard fait qu’ils arrivent tous en même temps à leur phase de réalisation, analyse Jean-Jacques Aubert. On peut citer le Quartier des Halles ou Ilot Sud, mais également Eglantine ou la transformation du site de Pasta Gala. Dans ce dernier cas, il s’agit pratiquement d’une nouvelle construction vu l’ampleur du chantier. Et on ne pourrait pas se permettre de dire à un promoteur qu’il doit patienter deux ou trois ans, le temps que les travaux à proximité se terminent.»
Cellule de gestion
Pour limiter au maximum l’impact sur le trafic, une cellule de gestion a été mise en place. On y retrouve des représentants de la Police Région Morges ainsi que des services de l’urbanisme et des infrastructures. «La mission de cette cellule est de collecter des informations sur la planification des chantiers et leur répercussion sur la circulation, détaille Alain Bovy, responsable des services techniques à la ville. Nous travaillons avec un ingénieur en trafic qui vérifie le réseau routier et fait des propositions en ayant toutes les cartes en main. Les différents porteurs de projet sont régulièrement informés, notamment concernant leur accessibilité aux zones de travaux.»
Si les opérations ont débuté durant l’été pour réduire leur impact, elles sont malgré tout loin d’être terminées. «Le raccordement du quartier de la gare au réseau d’aquathermie va se poursuivre, détaille le municipal. Nous allons pouvoir libérer la Place Dufour et déplacer le chantier plus au nord. La rue de la gare sera ainsi à sens unique entre septembre et novembre.» Les véhicules ne pourront donc plus que l’emprunter dans le sens de la montée, sur le tronçon allant de la poste à la gare. Voilà qui ne devrait guère améliorer le trafic!
Que le début!
Si les routes du centre-ville sont ouvertes de toutes parts, les travaux devraient prochainement s’étendre sur d’autres artères très fréquentées. La requalification de l’avenue de Marcelin – entre Morges et Echichens – débutera en octobre et perturbera le trafic sur un axe important. Tout comme le chantier sur l’avenue Muret (du 19 août au 30 septembre) qui entraînera la fermeture de la route dans le sens de la descente. «Nous avons en revanche renoncé à entreprendre pour l’instant les travaux prévus sur l’avenue des Pâquis (ndlr: ils auront lieu au printemps 2020). Ça aurait été irresponsable.»
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Enfin, la commune lancera début 2020 la réalisation du nouveau giratoire au croisement des axes Warnery et Monod. «C’est sûr que ça ne va pas améliorer le trafic, concède Jean-Jacques Aubert. Mais nous avons l’obligation de le faire avec l’arrivée des habitants du quartier Eglantine. On se doit de suivre le rythme!»
Et pour ceux qui veulent en savoir plus, la Municipalité a décidé d’organiser une séance d’information le mercredi 28 août (19h) aux Foyers de Beausobre.
Il était une fois, un 17 septembre...
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