Le pilote et patron d’easyJet a rendu les clés de ses avions | Journal de Morges
Signaler une erreur
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

Le pilote et patron d’easyJet a rendu les clés de ses avions

Le pilote et patron d’easyJet a rendu les clés de ses avions

Jean-Marc Thévenaz aux commandes de l’un des 28 avions de la compagnie dont il a lancé l’aventure en 1999 fort de deux appareils à la base d’une aventure qui allait révolutionner le trafic aérien en Suisse. Photo: Jotterand

Après 43 ans passés dans les airs, Jean-Marc Thévenaz a «posé» sa licence après un ultime vol vers Bordeaux. Mais il n’est pas prêt de lâcher «sa» compagnie, easyJet, dont il est le fondateur de la filiale helvétique.

La retraite, en général, se présente le jour de ses 65 ans pour tous les travailleurs et le pilote d’avion ne fait pas exception. C’est le cas de Jean-Marc Thévenaz, qui porte la double casquette plutôt inédite de commandant de bord et de patron de la branche suisse de la compagnie aérienne easyJet, qu’il a fondée en 1999. Il y a peu, le citoyen d’Apples a donc été rattrapé par cette barre fatidique, la licence pour les vols de ligne tombant automatiquement au moment de souffler ses 65 bougies. «Je suis en pleine forme et cela me fait un peu bizarre d’être contraint de mettre un terme à un long pan de ma carrière, mais je connais les règles du jeu et les accepte volontiers.»

Car malgré le fait d’être au gouvernail d’une compagnie aérienne d’un millier de personnes depuis plus de vingt ans, Jean-Marc Thévenaz a toujours tenu à voler régulièrement, comme lors de cet ultime aller-retour Genève-Bordeaux dans lequel nous avons pris place tout récemment. «En me préparant, je me suis dit que c’était la dernière fois que j’enfilais ma chemise de commandant, c’est vrai. Mais je conserve mon rôle de directeur encore un bout de temps et ce n’est pas comme si je tournais complètement la page et que je refermais la porte du bureau pour la dernière fois.»
Contenu Bloque

Envie de lire la suite ?

L'information vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Derrière les articles de ce site, il y a une équipe de journalistes et de photographes dont le métier est de vous informer sur l'actualité de notre région. S'abonner pour lire ces articles, c'est soutenir un journalisme indépendant et ancré dans sa région.