Sportifs au repos forcé, animations au ralenti et rassemblements interdits... Les temps sont durs pour les personnes en situation de handicap. Ainsi que leurs éducateurs, qui s’accrochent comme ils peuvent pour se réinventer.
Quand on parle de solitude en institution, en tant de Covid, on évoque souvent les seniors en EMS. Ce n’est pas injustifié, mais on pense moins aux personnes en situation de handicap. Pourtant, une bonne partie d’entre elles vit un véritable bouleversement dans ses habitudes, et ce depuis plus d’un an.
Responsable du service animation de l’Espérance, institution spécialisée pour personnes handicapées, à Etoy, Dominique Pont ne le cache pas: la situation actuelle est difficile dans le secteur, tant pour les résidents que les collaborateurs. «On est dans des conditions de fonctionnement assez contraignantes, voire pénibles. Ça en devient un peu liberticide, mais il faut s’adapter et faire avec», lâche-t-il lucide.
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Le monde du handicap vit dans sa bulle
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