L’Avenir de Bussy s’éclate dans l’air du temps

Un peu moins de sketchs, un peu plus de chants: le choeur-mixte de Bussy-Chardonney propose un superbe répertoire pour ses soirées de fin d’année.

Un très bon moment! Voilà comment résumer les deux heures d’une des représentations de l’Avenir, la très fournie «troupe» d’une soixantaine de chanteurs remarquablement appuyée par un orchestre en grande forme.

Récentes ou pas, les chansons choisies cette année brillent par leurs arrangements et le ton est donné d’emblée avec «Encore un matin» (Goldman), «Beau Papa» (Vianney) et la peu connue mais tres rythmée «Société anonyme», un texte d’Eddy Mitchell criant de vérité.

Judicieux rééquilibrage

«On s’est régalé», a résumé la présidente Isabelle Oneyser en remerciant à la fois le public, ses chanteurs et en particulier la directrice Élodie Junod, qui a su fédérer les énergies.

Devant une salle pleine et enthousiaste lors des deux premières soirées – reste encore les 29 et 30 novembre – l’Avenir a aussi donné l’impression d’avoir laissé un peu moins de places aux sketchs – sur les «merveilles» de l’administration imagées par d’excellents acteurs – pour en donner davantage aux chansons.

Un rééquilibrage judicieux, surtout quand chacun des titres s’accompagne d’une jolie mise en scène ou d’un accessoire comme un chapeau, des lunettes ou une cravate selon les thèmes.

Si «Zombie», un titre en anglais, s’est avéré une belle audace, le clou du spectacle a tenu toutes ses promesses avec «L’Envie», de Johnny Hallyday, une réussite aussi bien de la part des chanteurs que des musiciens, qui ont été logiquement «sommés» de la reprendre une seconde fois, pour le plus grand plaisir d’un public aux anges.

À noter enfin que L’Avenir, comme le veut sa coutume, reverse 1 franc sur chaque billet d’entrée à la Fondation Coup d’Pouce, qui propose des accompagnements à des personnes vivant avec une déficience ou un trouble du spectre autistique, leur permettant de participer à des activités comme tout un chacun.