La ville qui n’avait pas de cimetière | Journal de Morges
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La ville qui n’avait pas de cimetière

La ville qui n’avait pas de cimetière

Le cimetière du Molliau appartient à la ville de Morges bien qu’il soit territorialement situé sur la commune de Tolochenaz. Photo: Rempe

Si, au même titre que l’auberge ou l’église, un cimetière fait partie intégrante d’un patrimoine communal, le chef-lieu du district possède une histoire particulière avec le sien, situé «hors-sol».

Si aujourd’hui notre rapport avec les cimetières a bien changé, il fut un temps où ces lieux revêtaient une véritable importance. Considérés comme des endroits sacrés depuis l’Antiquité, on y édicte très vite des lois de protection. Par exemple, à l’époque, un fugitif se réfugiant dans l’enceinte d’un cimetière ne peut pas être capturé. Souvent situés très proches des églises, ces espaces funéraires s’éloignent des centres des villes et villages dans le courant du XVIIIe siècle. Les épidémies de choléra en sont la principale raison. Dans le district, on le remarque notamment à Lully, Yens, Denens, Aubonne ou encore Sévery. Au contraire de Bussy-Chardonney, Vufflens-le-Château, Saint-Prex ou Romanel-sur-Morges qui ont gardé leur cimetière au cœur de la localité.
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