Suite à un été très sec et face à des changements climatiques extrêmes, comment réagit le poumon vert qu’est la forêt? Et de quelle manière la prépare-t-on à un futur incertain? Rencontre dans les bois.
Ce n’est pas une, mais trois, non, quatre voitures qui sont stationnées à l’orée des bois de Saint-Livres en ce mardi après-midi. À leurs abords, des chasseurs se préparent et nous saluent gentiment. «J’espère qu’on ne va pas faire fuir leur gibier», sourit discrètement Marc-André Silva, inspecteur forestier du 15e arrondissement du canton qui couvre le territoire de la Venoge à l’Aubonne, du bord du lac au sommet du Mont-Tendre. «Depuis le Covid, énormément de gens viennent ou reviennent en forêt, poursuit-il. Des champignonneurs aux amateurs de VTT en passant par les cavaliers, les coureurs, les promeneurs et les chasseurs, ils cherchent à s’y ressourcer. L’accueil du public est l’un des rôles de la forêt.»
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La forêt face aux défis de la société
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