Fiscalité et imprimerie au menu du Conseil de Bussigny | Journal de Morges
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Fiscalité et imprimerie au menu du Conseil de Bussigny

Fiscalité et imprimerie au menu du Conseil de Bussigny

À l'imprimerie de Bussigny, les bobines de papier seront bientôt de l’histoire ancienne. Photo: Rutschmann.

Convoqué vendredi 20 septembre, le Conseil communal de Bussigny a stabilisé les impôts sur le moyen terme et évoqué les conséquences de la fermeture programmée de «son» imprimerie.

Plusieurs autres sujets ont animé cette soirée sur des thèmes bien différents, des horaires de la cantine aux moyens supplémentaires pour la culture.

Quel sort pour l’imprimerie?

Le 27 août, le groupe de presse Tamedia a annoncé que le Centre d’impression à Bussigny fermerait l’an prochain. Les journaux, tels que «24heures» et le «Journal de Morges», seront, à l’avenir, imprimés à Berne.

Inquiets de la perte de savoir-faire et des suppressions d’emplois inéluctables, des membres de l’Entente communale (EC) – C. Cagnazzo et A. Bolkensteyn – ont interpellé la Municipalité quant aux conséquences d’une telle fermeture.

Lors de la séance du Conseil communal, la syndique a déclaré que des échanges étaient en cours avec la direction de Tamedia: «Nos inquiétudes, qui sont aussi les vôtres, ont été relayées. Je suis aussi personnellement en contact avec la conseillère d’Etat chargée du dossier. Mais pour l’heure, une procédure de consultation est en cours. On doit en attendre l’issue.»

Journal de Morges impacté

D’après Patricia Spack Isenrich (PSIG), une septantaine de postes de travail seraient concernés à Bussigny. La syndique a aussi rappelé que malgré cette fermeture, de nouvelles entreprises choisissent de s’implanter dans la commune, et que le bâtiment de la plateforme d’e-commerce QoQa, non loin du Centre d’impression, en est la preuve.

Quant à l’avenir de la page Bussigny dans les éditions tout-ménage du «Journal de Morges»: «On nous a confirmé que la fermeture du Centre d’impression ne changerait rien pour la distribution du journal, mais que peut-être le tarif de la production augmenterait», a répondu Patricia Spack Isenrich.

Le conseil en bref

Moustique, quand tu nous tiens

«On interdit aux gens d’élever les moustiques dans les jardins de la Plannaz, mais on creuse un trou un peu plus loin pour y faire un élevage!» Claude Rosset (UDC) a fulminé lorsqu’il a appris qu’un étang verrait le jour à la rue du Jura. Il faut dire que ces charmants petits insectes ont déjà fait beaucoup parler d’eux, et notamment au sein du Conseil communal.

Il y a deux ans, leur prolifération avait atteint un pic, au point de devenir un véritable fléau. Depuis, il est régulièrement demandé aux habitants de ne pas laisser de l’eau stagner dans les foyers et les jardins. Pour l’élu de droite, cet étang futur ne fera qu’attirer les bestioles. Mais pas de quoi s’affoler, rassure la municipale Catherine Calantzis Robert (PSIG): «L’eau de l’étang n’est pas stagnante, car un système de pompe sera là pour la renouveler.

Et si des moustiques y viennent pondre leurs larves, celles-ci seront mangées par les batraciens. Mais au cas où il y aurait une prolifération, on a des outils biologiques pour traiter cela.» Et Claude Rosset d’ajouter: «Ça nous bouffera de l’énergie!»

Les impôts ne bougeront pas

62.5%, c’est le taux d’impôt en vigueur à Bussigny. Le Conseil communal a accepté à l’unanimité de maintenir ce taux au même niveau – par rapport au taux cantonal de base – pour l’année 2025.

La Municipalité a estimé que sa situation financière était «supportable pour les trois prochaines années».

Horaires des APEMS à harmoniser

«Pourquoi les structures APEMS (accueil pour enfants en milieu scolaire) ferment-elles aussi tôt à Bussigny, en comparaison de celles qu’abritent les autres communes de l’Ouest lausannois?» Michael Wyssa, père de famille, estime que les horaires actuels ne facilitent pas la vie des parents qui travaillent. «À Bussigny, les APEMS ferment à 18h du lundi au jeudi et à 17h le vendredi, tandis qu’ailleurs, c’est 18h30», souligne-t-il. Ce membre de l’Entente communale, qui espère une harmonisation entre les différentes communes du district, a interrogé la Municipalité sur l’implication financière d’un tel changement. Il lui a été répondu que la question sera relayée sans faute au réseau BussiVillAje, qui gère les structures.

Des moyens pour l’art dramatique

Des sous pour l’art dramatique

Vendredi soir, le Conseil communal a aussi décidé, à la grande majorité, d’autoriser la Municipalité à renouveler la Convention de subventionnement de la Fondation du Théâtre Kléber-Méleau pour les années 2025 à 2028. Créée en 2015 par les huit communes de l’Ouest lausannois, la Ville de Lausanne et l’Etat de Vaud, celle-ci a pour mission de promouvoir la culture de l’art dramatique et a également pour tâche la gérance et l’exploitation dudit théâtre. Comme les autres signataires en question, Bussigny s’est engagée à atteindre le montant de 8 francs par habitant dès 2020. La somme de quelque 83’000 francs par an sera donc portée aux budgets 2025, 2026, 2027 et 2028.

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