Bussigny soigne ses boulistes | Journal de Morges
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Bussigny soigne ses boulistes

Bussigny soigne ses boulistes

Un boulodrome pour tirer et pointer

Fini la pétanque sous la pluie et au froid ! Le club «La Boule du Coq» aura son boulodrome couvert tant espéré. Jeudi soir, les conseillers communaux ont décidé d’autoriser l’Exécutif à verser 150’000 francs au club de pétanque de Bussigny, pour contribuer à la création de cette future bâtisse. Celle-ci couvrira cinq terrains, complétés par un espace buvette. La Municipalité s’est vu également accorder un crédit extrabudgétaire de 260’000 francs pour la réalisation de toilettes publiques à La Plannaz. Jusqu’à présent, les intempéries saisonnières rendent les activités extrêmement limitées, voire impossibles en hiver, pour ce club de 85 membres, fondé en 2011. Le boulodrome en devenir, qui sera en bois, bénéficie déjà de 158’000 francs du Fonds du Sport Vaudois. Les boulistes bussignolais espèrent pouvoir profiter de cet espace couvert dès l’automne. Jeudi, le vote des conseillers communaux s’est clôturé sur les applaudissements de quelques membres de «La Boule du Coq», venus assister à la séance. Ces derniers n’ont ensuite pas tardé à quitter la salle, sûrement pour aller fêter ça autour d’un verre de pastis!

Conseils en bref

Un parc pour les toutous

Alors que les parcs de jeux de la commune sont en pleins travaux de rénovation, deux élus de l’Entente communale, Aurélien Jaques et Urbano Zanardi, ont proposé de créer une zone clôturée pour que les quelque 500 chiens de Bussigny puissent s’ébattre et jouer librement à l’extérieur. «Nos amis à quatre pattes ont besoin, pour leur santé physique et surtout mentale, d’avoir des moments de liberté sans laisse. Autrement, ils risquent de développer des troubles comportementaux tels que l’agressivité, la dépression et l’anxiété», ont déclaré les deux conseillers communaux. Un moyen aussi, d’après ces derniers, d’encourager les propriétaires à respecter les règles de propreté et de sécurité dans les autres espaces publics de la ville. Les élus de droite précisent que la taxe communale de 80 francs par toutou a rapporté plus de 43’000 francs en 2023. Pour Marcel Berdoz, du Parti socialiste et des indépendants de gauche (PSIG), cette idée frôle le ridicule si elle ne le touche pas. Il n’empêche que le postulat, qui demande à la Municipalité d’étudier la faisabilité d’un tel parc, a été accepté par 34 «Oui», 11 «Non», 10 abstentions.

La zone 20km/h fait toujours grincer

Le mois dernier, l’UDC Alexandre Mayor avait interpellé la Municipalité à sujet des bénéfices réels de la zone de rencontre 20km/h, dont l’installation au centre du village en 2020 aura coûté plus de 123’000 francs. Dans sa réponse, transmise jeudi, l’Exécutif se félicite de «la circulation fluide et apaisée durant la plus grande partie de la journée» et considère que les objectifs sont en partie atteints. Néanmoins conscients que des bouchons se forment notamment aux heures de pointe, les municipaux estiment que ceux-ci finiront par «inciter les conducteurs à opter pour un autre trajet». Quant à la saturation des giratoires Point-Bœuf et Reculan, du côté de Conforama, et du pont de la route de Genève, «la situation devrait s’améliorer après l’ouverture de la future sortie d’autoroute d’Ecublens-Venoge». Enfin, la Commune pense «qu’un retour à une limitation à 50 km/h péjorerait la situation actuelle», dans la mesure où l’axe du centre du village serait rendu plus attractif. Mais la réponse de l’Exécutif n’a pas convaincu l’élu de droite, qui ne digère toujours pas que la population n’ait pas été consultée. Il a insisté pour savoir ce qu’il allait advenir de cette zone de rencontre. «On viendra avec un préavis, mais je ne peux vous dire exactement quand. Trouver des solutions pour ce carrefour compliqué, ça prend du temps», a rétorqué Eric Zingre, municipal en charge de la mobilité. Des améliorations sont à l’étude.

Ils se seraient crus au Grand Conseil

Jeudi, les élus bussignolais n’ont pas eu besoin de se lever pour prendre la parole ni de garder la main en l’air le temps que les scrutateurs procèdent au comptage. Tout s’est fait via une platine mobile propre à chaque conseiller. Les membres du Législatif comme de l’Exécutif ont en effet testé un système de conférence mobile et de vote. Une technique qu’ils avaient déjà eu l’occasion d’expérimenter quand ils avaient siégé, lors d’une séance exceptionnelle en novembre dernier, dans la salle lausannoise où sont menés les débats du Grand Conseil vaudois. Autant dire que jeudi soir, la parole a été plus facile que d’habitude! Mais l’investissement d’un tel système mérite réflexion. La technique coûterait environ 20’000 francs par année.

Vers un trottoir mixte

Lors de la deuxième séance de l’année, le Conseil communal a accordé à la Municipalité un crédit extrabudgétaire de 200’000 francs pour réaliser les mandats d’étude liés au projet de la réfection du chemin de Sottelles, de la création d’un trottoir mixte piéton/vélo et d’un nouvel arrêt de bus. L’Exécutif explique ce projet par l’évolution des aménagements routiers, avec l’arrivée des nouveaux habitants, et le développement de la desserte en transports publics sur cet axe très fréquenté, qui doit répondre aux besoins des citoyens. La superstructure routière actuelle est jugée comme étant dans un état critique, avec des fissures présentes dans le revêtement, des tassements visibles sur les trottoirs et des bordures endommagées. À noter également que la zone 30 km/h sera étendue au nord. Avec son amendement, l’UDC Alexandre Mayor a toutefois obligé la Municipalité à conserver les trois places de parc sur le tronçon routier adjacent de Condémine. Celles-ci sont au moins sauvées !

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