8Après trois décennies passées à prendre soin des bois du pied du Jura, Philippe Hubeaux s’apprête à passer le témoin. Il revient sur son métier de garde forestier et l’évolution de son environnement.
Le thermomètre affiche sept degrés au-dessous de zéro en ce mercredi matin, mais ni le brouillard ni la neige ne peuvent entacher la passion de Philippe Hubeaux lorsqu’il nous fait visiter «ses» bois. D’un bout à l’autre de la forêt, le garde forestier nous montre et explique les nombreux changements qu’il a entrepris durant les trente dernières années. «Ici quand je suis arrivé, il n’y avait que des épicéas. C’est ce qui rapportait le plus à l’époque», raconte-t-il en indiquant un bout de terrain où s’élèvent désormais des chênes d’une dizaine d’années. Car l’environnement qu’il quittera à la fin du mois de mai ne ressemble plus du tout à celui qu’il a découvert dans les années 1990.
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La forêt a été son jardin durant 30 ans
Philippe Hubeaux pose dans l’un de ses endroits favoris, au milieu de jeunes plants hétérogènes qui feront la forêt de demain. Photo: Rempe
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