Pour parer au risque de crue et favoriser la prospérité de la biodiversité, la Municipalité veut sortir de terre le Rovay, rivière qui traverse le village du nord au sud.
Les aficionados de politique locale ont l’habitude d’entendre parler de commission des finances, de gestion ou encore ad hoc. Mais sans doute moins de «commission cours d’eau».
C’est pourtant bien l’intitulé du trio nommé jeudi passé, lors de la séance ordinaire du Conseil général de Clarmont. Sa mission: superviser les travaux à venir autour du Rovay, cette rivière qui traverse le village du nord au sud avant de se jeter dans la Morges. «Certains nouveaux habitants ne savent peut-être même pas qu’il existe!», sourit la syndique Anouck Tschudi. Et pour cause: au fil des années, le Rovay a été canalisé et enterré. Si bien qu’il est environ deux fois plus court qu’un siècle plus tôt. À ce jour, près de la moitié du cours d’eau d’environ un kilomètre de long coule sous terre. Ce qui n’est pas sans poser problème lors d’orages, comme ce fut le cas il y a trois ans (lire encadré).
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À l’aube d’un travail au long cours
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