Nés en Russie, les artistes peintres Marianne von Werefkin et Alexej von Jawlensky ont trouvé refuge dans le village à la fleur de lys pendant la Première Guerre mondiale. Récit.
C’est une page peu documentée de la vie de deux peintres jugés majeurs par les spécialistes, mais eux aussi encore relativement méconnus du grand public en Suisse et en Europe occidentale: Alexej von Jawlensky et Marianne von Werefkin, figures marquantes de l’expressionnisme, ont été exilés à Saint-Prex d’octobre 1914 à octobre 1917. Citoyens russes établis dans un Munich alors très avant-gardiste, ils sont contraints au départ quand éclate la Première Guerre mondiale. «Évidemment, dans une vie, ce n’est qu’un épisode; mais pour l’œuvre de Jawlensky, ce sont trois années cruciales, car elles vont lui permettre de faire un saut dans l’art abstrait», résume Claire Nydegger, qui a notamment écrit un article sur le sujet dans le mensuel romand Passé Simple au printemps 2019.
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Quand Saint-Prex s’est mué en refuge pour expressionnistes
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