Des sacs gratuits pour les ayants droit de l’AVS-AI

Les sacs taxés sont distribués pour les Morgiens au bénéfice de l'AVS-AI, et non l'AVS ou l'AI. Photo: KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
En correction à ce qui a été écrit, la Ville de Morges prévoit de distribuer des rouleaux de sacs taxés aux Morgiens bénéficiaires de l’AVS-AI, et non aux personnes qui touchent soit l’AVS ou l’AI.
Dans l’édition du Journal de Morges du vendredi 13 août 2021, une brève en page 13 faisait part d’une mesure mise en place par la commune de Morges visant à distribuer gratuitement des rouleaux de sacs-poubelle taxé.
Une erreur s’est glissée dans la mention des ayants droit à cette distribution. Selon le site de la Ville de Morges, une distribution de trois rouleaux de 35 litres est accordée à la naissance d’un enfant, et pour les familles qui ont un enfant de moins de 3 ans.
Aussi, l’aide est apportée aux Morgiens qui sont au bénéfice de prestations complémentaire (PC) AVS-AI, PC familles, ou du revenu d’insertion (RI). Par conséquent, les citoyens qui touchent l’AVS ou l’AI ne peuvent pas profiter de l’offre.
Les conditions d’obtention de cette mesure sont spécifiées sur morges.ch.
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Service d’aide familiale sur tous les fronts
Soupe pour tous, livraison de repas chauds, centre de rencontres pour seniors, magasin de seconde main, ludothèque... les prestations proposées sont multiples et variées.
Contribuer au bien-être des familles, des personnes âgées, malades ou handicapées en leur fournissant diverses prestations à des conditions avantageuses, voilà le but poursuivi depuis plus de 60 ans par le Service d’aide familiale Morges et environs. Et ce par plusieurs biais. À commencer par les repas chauds livrés à domicile les midis du lundi au samedi sur mandat du Centre médico-social. «C’est le plus gros de notre travail, explique la cheffe du service, Marie-Christine Michel. L’année passée, 47 000 plateaux ont été distribués à près de 500 clients.»
Des repas, il y en a également eu quelque 6000 servis en 2018 au Centre de Couvaloup 4. «Ce lieu de rencontre est destiné à tous les gens au bénéfice d’une rente AVS, précise Marie-Christine Michel. Il est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 14h et chaque dernier dimanche du mois de 9h à 16h. À midi, deux menus complets sont proposés à choix. Nous avons chaque jour en moyenne une vingtaine de personnes présentes.»
Lotos à succès
Les aînés peuvent aussi régulièrement participer à des animations. «Notamment un atelier tricot, des marches dans la ville ou encore des petits lotos qui rencontrent du succès, même si on n’y gagne pas de voiture», sourit la responsable.
Mêmes locaux, autre public. Tous les mardis entre 18h30 et 19h30 a lieu la Soupe pour tous à la rue Couvaloup 4. «C’est gratuit et ouvert à tout le monde, indique Marie-Christine Michel. Bien que dans les faits, on accueille essentiellement des personnes qui se sentent seules, vivent dans la rue ou ont faim et sont sans ressources. On sert de la soupe, mais on va également chercher des invendus dans trois boulangeries morgiennes: Marti, La Tartine et Fornerod. On peut grâce à cela offrir des desserts ainsi que de délicieux sandwichs que les gens ne peuvent pas acheter d’habitude, faute de moyens. On passe souvent un très bon moment.»
Belles trouvailles
Et ce n’est pas tout. Pour financer ses activités, le Service d’aide familiale peut compter sur l’appui de la ville de Morges et du canton de Vaud, mais aussi sur les bénéfices réalisés au sein de son magasin de seconde main La Trouvaille, situé au chemin des Mouettes à Lonay. «Les ventes nous permettent notamment de couvrir le déficit du Centre de Couvaloup, révèle la cheffe. La boutique fonctionne très bien. Beaucoup de jeunes y viennent. Il faut dire que le recyclage et la récup’ sont dans l’air du temps.»
Tout comme la location de jeux par ailleurs. Ce qui est proposé à la ludothèque de la place du Casino gérée par l’association. Plus de 1600 objets y sont disponibles. «Environ 150 familles de la région sont membres», ajoute Marie-Christine Michel.
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Reste une dernière prestation à mentionner. «DéCH’AID s’adresse à des personnes à mobilité réduite qui ne peuvent pas débarrasser le verre, le carton ou le compost, développe la responsable. Bien que les containers soient souvent proches, il existe des gens pour qui il n’est pas évident de porter leurs poubelles. On leur apporte donc une aide bienvenue.»
L'association en bref
Le Service d’aide familiale Morges et environs, c’est:
• Quelque 450 membres cotisants (30 francs par année)
• 83 bénévoles pour un total de 10 600 heures en 2018
• 39 personnes rémunérées, dont 11 en âge AVS
• Un secteur couvert composé de 25 communes, soit Aclens, Bremblens, Bussy-Chardonney, Chigny, Clarmont, Colombier-sur-Morges, Denens, Denges, Echandens, Echichens, Monnaz, Lonay, Lully, Lussy-sur-Morges, Morges, Préverenges, Reverolle, Romanel-sur-Morges, Saint-Saphorin-sur-Morges, Tolochenaz, Vaux, Villars-sous-Yens, Vufflens-le-Château, Vullierens, Yens
• 46 729 repas chauds livrés à domicile, 5753 dîners et 973 soupes servis au Centre de rencontres de Coulaloup 4 durant l’année 2018

Pour une ville propre en ordre
La commune lance une campagne de sensibilisation pour endiguer le jet de déchets hors des poubelles.
La ville de Morges lance une campagne positive pour inciter la population à jeter ses déchets aux endroits prévus à cet effet. Intitulée «Merci de garder Morges propre», elle se déploiera dès le 28 avril sur des affiches, les poubelles et les véhicules communaux.
Après avoir mis en œuvre sur son territoire la Loi cantonale sur les amendes d’ordres (qui permet de verbaliser sur-le-champ par une amende d’ordre d’un montant maximum de 300 francs une personne qui abandonne ou qui jette par terre des déchets), Morges va lancer cette campagne de communication afin de faire changer les comportements qui ont pour conséquence le littering ou le jeté sauvage de déchets.
Sensibiliser
Jeter son mégot dans la rue, laisser une canette de boisson sur un banc public ou «oublier» les déchets de son repas de midi sont pour certains des actes anodins. Alors que ces gestes, outre le fait qu’ils nuisent fortement à l’image de la ville et au sentiment de bien-être, sont passibles de sanctions pécuniaires allant jusqu’à plusieurs centaines de francs.
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Ainsi, l’approche de la campagne de communication est avant tout un clin d’œil aux personnes qui sont les auteurs de ce genre de comportement en les sensibilisant par le fait que celui-ci a des conséquences sur la qualité de vie de la population. Toutefois, la campagne met également en garde les récalcitrants au risque d’amende. L’action sera visible via une campagne d’affichage couplée à la pose d’une signalétique intuitive notamment sur le mobilier urbain et les véhicules communaux. Par la suite, des actions directes de sensibilisation au littering seront organisées auprès des nombreux usagers de l’espace public.
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