Sécurité et jeunesse au Conseil de Bussigny | Journal de Morges
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Sécurité et jeunesse au Conseil de Bussigny

Sécurité et jeunesse au Conseil de Bussigny

Le chemin des Sottelles fera l'objet d'une remise en état.

Convoqué jeudi 28 novembre, le Conseil communal de Bussigny avait plusieurs sujets à traiter avant de s’attaquer au budget lors de la dernière séance de l’année en décembre. Nous y étions.

Les élus ont notamment abordé la situation d’un zone sur laquelle il s’agit de se pencher désormais. Avec plusieurs carrefours et de nombreux accès privés, notamment à la zone d’habitation du quartier de Bussigny Ouest, le chemin de Sottelles est en effet devenu un axe routier majeur dans la ville.

Mais à cause des interventions pour le raccordement de canalisations, du passage de véhicules lors de la construction du nouveau quartier et d’une usure, le revêtement présente des fissures, des tassements sur les trottoirs et des bordures endommagées. C’est pourquoi le chemin doit être remis à neuf, explique l’Exécutif qui a été confronté à un recours notamment.

Crédit extrabudgétaire validé

Jeudi 28 novembre, le Conseil communal de Bussigny a donné son accord pour la réalisation des mandats d’étude liés à ce projet. Celui-ci comprend aussi la création d’un trottoir mixte piéton/vélo et d’un nouvel arrêt de bus. Pour ce faire, le Législatif a accordé à la Municipalité un crédit extrabudgétaire de 200’000 francs. En outre, cette dernière a promis de conserver les trois places de parc qui bordent le chemin.

Le conseil en bref

Les véhicules à hydrogène? C’est non!

Investir dans des panneaux solaires sur les bâtiments ou dans des véhicules communaux électriques, c’est bien, mais ça ne suffit pas, estime le conseiller communal Christian Perrudet. En octobre 2023, ce membre de l’Entente communale a demandé d’envisager la possibilité d’investir dans un système de production d’hydrogène vert sans énergie fossile, qui permettrait à la commune d’alimenter un à deux de ses propres véhicules.

L’élu pensait à une installation composée d’une parabole de 7 mètres de diamètre, pouvant produire un kilo d’hydrogène par jour, équivalent à une autonomie de 95km. Mais en tenant compte des coûts d’une telle installation, de l’absence d’offres adaptées au besoin de la commune, de la place nécessaire et de son investissement actuel dans le solaire et l’électrique, l’Exécutif a affirmé qu’il n’investirait pas dans une petite centrale à hydrogène. «La Municipalité ne peut risquer de l’argent public dans une technologie qui en est encore à ses débuts», a-t-elle expliqué, jeudi soir.

La marche des jeunes en question

Bussigny, ville favorable à la mobilité piétonne des jeunes, c’est que veut voir se réaliser Philippe Mivelaz, du Parti socialiste et indépendants de gauche. Ce dernier souhaite que la commune établisse une cartographie des points d’intérêt et des parcours privilégiés par les enfants et adolescents en ville. Il estime que leur mobilité est actuellement limitée et que cela a un impact sur leur développement.

Et l’élu pense que c’est en identifiant aussi les lieux que les jeunes ressentent comme insécurisants, repoussants ou inadaptés que l’on pourra s’adapter à leurs besoins. «J’ai l’impression que l’on parle d’un monde parallèle, où les enfants seraient séquestrés à l’intérieur. La commune n’est pas responsable des choix des jeunes», a assené l’UDC Alexandre Mayor.

Et Christian Wyssa (EC) d’ajouter: «On peut faire mieux au niveau de la mobilité. Mais ma crainte, c’est que cela impliquerait un nombre d’études important et cela risque de coûter cher.» De son côté, Petra Skaloud (PSIG), qui a co-signé le postulat, a précisé que ce projet permettrait aux enfants, à terme, de «s’approprier petit à petit la ville qui est la leur». Le texte a été renvoyé en commission technique. Affaire à suivre.

Du soutien pour les licenciés du Centre d'impression

Inquiets de la perte de savoir-faire et des suppressions d’emplois inéluctables engendrés par la fermeture prochaine de l’imprimerie à Bussigny, des élus de l’Entente communale (EC) avaient, en septembre, interrogé l’Exécutif sur sa capacité à favoriser la reconversion professionnelle des employés concernés. «Le 9 octobre, la Municipalité a envoyé aux responsables de l’Union des commerçants et artisans de Bussigny (UCAB) un courrier pour les sensibiliser au destin du personnel de l’imprimerie, appelé à être licencié, dans l’espoir que leur candidature éventuelle soit étudiée avec une attention particulière», a répondu l’Exécutif.

La commune a assuré être en contact avec les entités cantonales chargées du suivi des collaborateurs et qu’elle ferait tout pour favoriser leur réinsertion professionnelle. Néanmoins, la Municipalité a rappelé que les députés au Grand Conseil vaudois, dont la syndique de Bussigny et un conseiller communal font partie, s’exprimeraient plus amplement sur le sujet, lorsqu’il sera thématisé en séance.

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