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L’alerte est levée sur le site de Marcelin

L’alerte est levée sur le site de Marcelin

Lundi 22 mars, une alerte à la bombe avait demandé l'évacuation du site de Marcelin. La première d'une longue et triste série... Photo: Cornut

Une alerte à la bombe a visé lundi après-midi le site scolaire de Marcelin. Des centaines d’étudiants ont patienté durant deux heures sur les terrains de sports avant d’être renvoyés à la maison.

La série d’alertes qui frappe actuellement le canton de Vaud – la neuvième ce lundi, soit huit dans des lieux de formation et un supermarché – a donc visé Morges pour la première fois.

Les bâtiments ont été vidés dans le calme et la police est intervenue très rapidement sur place. « Ce n’est pas un exercice, mais sans doute encore un petit malin comme à Lausanne », a notamment lâché un agent auprès des élèves qui dévalaient les escaliers du gymnase en file indienne.

Message dans les WC!

Selon les premiers éléments recueillis sur place, il ressort qu’un message annonçant la présence d’une bombe à été découvert à la reprise des cours dans les WC. «Il n’y a eu aucune panique et chacun est sorti du gymnase dans le calme et sans précipitation, explique une élève. Nous avions entendu parler des autres alertes donc personne n’a semblé craindre une véritable explosion. Nous avons d’ailleurs été nombreux à prendre cet incident à la rigolade, même s’il y a une petite part d’inquiétude quand même.»

Les enseignants, munis de gilets jaunes, ont assuré la bonne tenue de l’évacuation, alors que les abords du site, notamment le giratoire de Marcelin, ont rapidement été bouclés sous l’œil de plusieurs passants stupéfaits de voir des centaines de jeunes sortir des bâtiments à cette heure inhabituelle. « Heureusement qu’il ne fait pas trop froid aujourd’hui, car on nous a prié de patienter en attendant les ordres », explique un jeune homme qui étudie sur le « campus ».

Pas de protocole

Sur place, l’état d’alerte a été levé vers 15h30, avec le même sentiment pour de nombreux élèves: « Tout s’est très bien passé, mais on ne sait pas vraiment ce qui s’est passé, résumait une élève. Il n’y a eu aucune information, personne ne savait ce qu’il devait faire et à aucun moment nous n’avons été tenus au courant de la situation. »

Et un camarade d’ajouter, mi-amusé, mi-agacé que l’information faisait aussi défaut alors que les écoles auraient pu se préparer à une telle éventualité vu les récentes alertes. « Ceux qui ont pris leurs affaires avec eux peuvent rentrer et les autres ne savent pas quoi faire. C’est un peu le flou total. »

Quant aux spécialistes du déminage de la police cantonale, « ils sont restés encore plusieurs heures sur place pour trouver toute trace éventuelle en lien avec cette bombe, une mission assez longue vu l’étendue du site », précise le porte-parole. A noter qu’une dizaines de patrouilles de Police Région Morges et de la gendarmerie ont été mobilisées pour cette intervention.

Alerte à la bombe à Marcelin.
Alerte à la bombe à Marcelin.
Alerte à la bombe à Marcelin
Alerte à la bombe à Marcelin
Alerte à la bombe à Marcelin
Alerte à la bombe à Marcelin

Ecoles professionnelles visées

Pour la quatrième fois en deux mois, une alerte à la bombe a entraîné l’évacuation de l’École professionnelle commerciale de Lausanne (EPCL) vendredi dernier. L’alerte a été donnée à 10h40 et les 400 élèves du site se sont donc retrouvé une nouvelle fois tenus à l’extérieur du bâtiment jusque vers 14h30 et la levée du dispositif. Comme lors des fouilles menées lors des trois précédentes alertes, les recherches n’ont pas révélé la présence d’explosifs.

Dans la semaine, la direction de l’école avait déjà écrit aux parents des élèves pour «dénoncer avec force la dimension inacceptable des tels agissements» et mettre en garde le ou les responsables de sa détermination à y mettre fin. «Une alerte à la bombe instaure un climat de peur et de violence qui entre en totale contradiction avec l’esprit de l’instruction publique, de la formation professionnelle et de l’éthique», souligne le courrier.

 

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