La Suisse a réalisé 169’783 vaccinations jusqu’à présent
Sur les 459’700 doses de vaccin de Pfizer et de Moderna livrées en Suisse, 169’783 ont été utilisées jusqu’à présent, indique vendredi l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Vaud a utilisé plus de 13’000 doses, Genève près de 11’000, et le Valais environ 8000.
Jusqu’à présent, le taux de doses administrées par 100 habitants en Suisse s’élève à 1,97. Dans la majorité des cantons, moins de la moitié des doses livrées ont été administrées.
Selon les données fournies vendredi par l’OFSP, le canton de Vaud a utilisé un tiers des doses qu’il a disposition, soit 13’392 doses de ces 40’500 doses livrées. Du côté romand, Genève détient le ratio le plus élevé, avec 41% de doses livrées administrées, soit 10’819 doses sur 26’100. Viennent ensuite les cantons du Jura (40%), du Valais (38%), Vaud (33%), Fribourg (31%) et Neuchâtel (17%).
Le nombre de doses livrées varie selon les cantons, tout comme le ratio de vaccinations effectuées par 100 habitants. Ce dernier s’élève à 2,59 dans le canton du Jura, 2,31 en Valais et 2,15 à Genève. Il passe sous la moyenne Suisse dans les cantons de Vaud (1,66), de Fribourg (1,57) et de Neuchâtel (1,16).
Il est de 1,62 dans le canton de Zurich où 24’989 doses des plus de 65’000 reçues ont été administrées. Ce canton alémanique a à disposition le plus grand nombre de doses, suivi par Vaud avec plus de 40’000 doses livrées, Genève avec 26’100 doses et le Tessin et ses 24’025 doses reçues.
Appenzell Rhodes-Intérieures est le canton qui a reçu le moins de doses jusqu’à présent, soit 1’375. Mais son taux de doses administrées pour 100 habitants est l’un des plus élevé de Suisse (5,10), juste après Bâle-Ville (5,54).
Jeudi, le conseiller fédéral Alain Berset a formulé les capacités théoriques dont devront disposer les cantons. En février, ils devront disposer de 525 doses par jour et pour 100’000 habitants, ce sur les sept jours de la semaine. En juin, cette capacité devra être triplée à 1500 doses.
Après plusieurs reports, la Confédération informera désormais deux fois par semaine sur les données de vaccination dans les cantons.
42 déclarations d'effets indésirables
Vingt-six des 42 déclarations d’effets indésirables présumés des vaccins signalées à Swissmedic jusqu’à jeudi (62%) concernent des réactions légères déjà rapportées lors des essais cliniques. Seize déclarations (38%) ont été analysées comme relevant d’effets indésirables graves et cinq ont fait état d’un lien avec une évolution d’issue fatale, précise Swissmedic dans un communiqué diffusé vendredi.
Dans ces cinq derniers cas, les patients étaient âgés de 84 à 92 ans et, d’après les connaissances actuellement disponibles, ils ont succombé à des pathologies fréquentes dans cette tranche d’âge. Malgré la proximité temporelle entre l’injection du vaccin et le décès, on ne peut concrètement dans aucun de ces cas soupçonner la vaccination d’être la cause du décès.
Les seize déclarations faisant état d’effets indésirables graves comprenaient de fortes éruptions cutanées ou des symptômes grippaux marqués tels qu’une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs dans les membres ou un fort sentiment de mal-être, a précisé Swissmedic à l’agence Keystone-ATS.
Profil bénéfice/risque favorable
Les déclarations reçues à ce jour des effets indésirables observés ont fait l’objet d’analyses minutieuses, précise Swissmedic. Elles ne modifient en rien le profil bénéfice/risque favorable des vaccins contre le COVID-19.
Les effets secondaires connus des vaccins contre le COVID-19 peuvent être consultés dans les informations sur les médicaments des vaccins concernés, publiées sous www.swissmedicinfo.ch. Les effets secondaires fréquents sont notamment de la fièvre, des frissons ou des nausées.
Déclaration obligatoire
Swissmedic rappelle en outre que les professionnels de la santé doivent tenir compte de l’état de santé de leur patient avant toute injection d’un vaccin. Toute suspicion d’effet indésirable doit être obligatoirement déclarée à Swissmedic sur le portail de déclaration en ligne ElViS.
La surveillance systématique du marché (pharmacovigilance) doit permettre la détection d’effets indésirables de médicaments qui sont rares et ne sont pas encore connus. Swissmedic reçoit tous les ans environ 14’000 déclarations de ce type. Celles-ci sont évaluées par des spécialistes de la pharmacovigilance à l’aune de critères définis au plan international.
Toute nouvelle connaissance acquise peut entraîner des adaptations de l’autorisation de mise sur le marché du médicament concerné, généralement sous la forme de textes ajoutés à l’information sur le médicament.
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